FORUM Germinal

Le point de vue du Conseil Paroissial

"Dépendance mutuelle entre les hommes".

"Sentiment qui pousse les hommes à s'accorder une aide mutuelle".

Au sein du Conseil Paroissial, nous avons été plus particulièrement chargés, avec Marie-Thérèse Chainet, de la piste "Solidarité", ce point avait été particulièrement demandé par les paroissiens dans l'enquête menée pendant l'été 1996.

Après quelques mois, voici quelques observations :

1) Beaucoup de gens s'impliquent dans des actions de Solidarité.

2) Ces actions sont :

- tantôt ponctuelles (ex. aide à retrouver un emploi) ;

- tantôt régulières.

3) Ces actions sont spontanées ou organisées (ex. vestiaire) ou menées dans le cadre de mouvements très structurés (ex. Secours Catholique).

Autant que faire se peut, dans le cadre d'actions de solidarité organisées, la Paroisse cherche à intégrer son effort dans celui des organismes pré-existants, ou à s'y associer dans le cadre de nouveaux services.

4) Ce que nous pouvons voir ne représente sans doute qu'une infime partie de ce qui se vit (solidarité entre voisins, entre amis, entre inconnus...).

Quelques réflexions ou questions :

- La solidarité organisée demande du coeur, de la patience... et de la réflexion.

Par exemple : la mise au point du fonctionnement du foyer d'accueil des Sans Domicile Fixe de l'avenue de la Division Leclerc aura demandé plusieurs mois et beaucoup de réunions pour comprendre et répondre à l'attente des gens auxquels il est destiné.

- Le rôle du Conseil Paroissial est d'aider à l'émergence et à l'organisation d'actions de Solidarité et ce, principalement, en favorisant la communication sur les actions à engager.

1) Faut-il évaluer, et dans ce cas, comment, le soutien à apporter aux initiatives ?

2) Comment utiliser les différents moyens de communication (annonces pendant la messe, Germinal, Petit Germinal, contact direct, bouche à oreille...) pour stimuler les engagements sans lasser ou saturer ?

- La solidarité nous fait connaître l'autre. Et, à partir de ce premier mouvement, nous ne pouvons plus regarder comme avant. En ce sens, elle engage beaucoup plus qu'on ne l'imagine.

Christine et Eric PIAT