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Père DIDIER RAPIN
Le Père Didier Rapin a 48 ans (2010). Il nous arrive de Boulogne Billancourt, où il était vicaire à mi-temps à la paroisse Notre Dame de Boulogne depuis 9 ans. Son autre mi-temps était consacré aux aumôneries de l’hôpital Ambroise Paré, d’un centre de gérontologie, et de deux maisons de retraite médicalisées. Au total 45 bénévoles à accompagner.
L’engagement du Père Didier dans l’univers médical n’est pas dû au hasard, mais bien à des éléments de son histoire familiale : le décès de sa mère après une longue maladie alors qu’il n’a que 20 ans, l’oriente vers les études de médecine, qu’il poursuivra pendant quatre années. Sa sœur bien aimée, d’un an sa cadette, est elle-même touchée par de graves soucis de santé. Mais malgré son intérêt pour la médecine, la vocation sacerdotale le rattrape, il entre au séminaire d’Issy les Moulineaux, et est ordonné en 1995. « Ma vocation s’est affirmée très progressivement, elle a été nourrie par des rencontres : un aumônier jésuite à l’université, l’abbé Pierre lors d’une session de discernement... A l’adolescence, j’avais connu une éclipse dans ma pratique religieuse, et puis j’ai été confirmé, plus tard. Je crois que ma vocation s’ancre aujourd’hui encore dans la dynamique de ma confirmation. Et puis je me sentais interpellé par l’ambiance générale d’incroyance à la faculté de médecine.»
A la sortie du séminaire, le Père Didier est envoyé à Sceaux, comme vicaire à la paroisse Saint Jean Baptiste. Il est particulièrement en charge de la pastorale des jeunes, avec une lourde charge puisqu’il accompagne l’aumônerie des lycées, les 18-25 ans, les différents groupes scouts, et l’école Jeanne d’Arc.
Et c’est une nouvelle page maintenant à Chatenay Malabry, avec une première mission comme curé de paroisse. « Les années précédentes, j’avoue avoir eu une certaine réticence, parce qu’être curé implique une moindre proximité avec les petits et les pauvres que sont les personnes malades ou très âgées rencontrées dans mon ministère d’aumônier. Mais je suis très confiant dans le fonctionnement avec des EAP, et je suis heureux d’arriver dans des paroisses où ces équipes fonctionnent déjà depuis deux ans. »
A part ça, notre curé avoue se détendre volontiers en pédalant sur son vélo, en écoutant de la musique de piano ou encore en pratiquant la photographie. Mais si il a vraiment envie d’une bonne détente pas fatigante… rien de tel que de lire des BD ou de regarder un bon vieux western !
Père JEAN-CLAUDE BEE
Le Père Jean-Claude le dit tout net, la passion de sa vie, c’est la transmission de la foi. Comment annoncer l’Evangile dans le monde de notre temps ? C’est LA question qui est au cœur de sa vie et de son ministère. Pourtant au départ, la famille du Père Jean-Claude, bien que de tradition catholique, n’est pas pratiquante. Il atterrit au catéchisme par chance, grâce aux bonnes sœurs qui passent dans les familles pour « recruter » les enfants qui ont l’âge. Bien qu’incroyante, sa mère accepte, pensant qu’au moins là il serait bien occupé. Devenu un adolescent fervent, il négocie avec ses parents l’autorisation d’aller à la messe quand ses copains cherchent plutôt à s’en dispenser ! Mais sa famille a toujours respecté sa liberté de vouloir être chrétien, même si sa mère, aujourd’hui encore, se dit « étonnée » de cette vocation venue d’ailleurs. Pour le
Père Jean-Claude, l’enseignement du catéchisme, la bonne nouvelle qui lui est annoncée, est une découverte fulgurante. Elle transforme définitivement sa vie.
Grande est son implication auprès des jeunes, puisque le Père Jean-Claude est aumônier de collèges et lycées pendant 12 ans à Sceaux et pendant 10 ans encore à Rueil. Il a pu y déployer la créativité qui l’habite : « Ce que j’aime, c’est quand il y a plus de questions que de solutions. A Sceaux, il fallait tout inventer : les parcours, les modalités d’animation, l’accompagnement des animateurs… Cela m’a fait progresser dans la foi, c’est une période fondatrice dans ma vie. » Il intervient aussi dans les écoles catholiques de Meudon, avec moins de bonheur dit-il, probablement à cause d’un cadre institutionnel qui lui convient moins bien.
En 1986, tout en étant curé à Antony, il monte avec quelques amis un centre de rencontre et d’accueil à Ecoulandres, en Vendée. Pendant des années ce sont les allers et retours entre la Vendée et les Hauts de Seine. Le projet compte beaucoup pour lui et il dure. A Ecoulandres sont accueillis des enfants ou des adolescents dans le cadre du catéchisme ou de l’aumônerie, des adultes pour des sessions de réflexion, mais aussi des jeunes de quartiers difficiles. Depuis plusieurs années, le Père Jean-Claude est également au service du diocèse de Luçon pour la pastorale paroissiale.
Le Père Jean-Claude est un bâtisseur. Et quand on dit bâtir, ce n’est pas seulement au sens spirituel, mais aussi au sens propre : car le site d’Ecoulandres a grand besoin des talents de maçon, de plombier, d’électricien… du Père Jean-Claude. Il faut dire que notre nouveau vicaire est un manuel. Peu doué à l’école, il se voit qualifié en fin de 5ème d’élève « qui ne fera jamais d’études ». Au lycée technique, il apprend donc la menuiserie, est diplômé en fabrication mécanique. Il est doué, et il est resté très attaché au travail manuel. Il avoue avoir besoin de travailler régulièrement de ses mains pour son hygiène de vie. « Avec la marche à pied, c’est ma manière de vivre l’incarnation. Si je n’ai pas la possibilité de produire régulièrement quelque chose de concret avec mes mains, le travail pastoral devient difficile pour moi. »
Il faut dire aussi que du côté intellectuel, le Père Jean Claude s’est bien rattrapé : maîtrise de théologie en 1986, suivie d’une habilitation doctorale. L’étude, la lecture, la recherche théologique permanente sont le complément indispensable du travail manuel pour une bonne implication pastorale. A 67 ans, le Père Jean Claude a toujours un sujet d’études sur le feu. On ne peut annoncer l’Evangile sans approfondir en permanence sa foi.
Belle revanche pour l’enfant qui ne devait pas faire d’études…
Père Joseph NGUYEN VAN ZIÊN,
Ancien curé de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul de Clichy pendant six ans, ordonné prêtre il y 30 ans. Joseph a été nommé pour un mi-temps vicaire pour les trois paroisses de Châtenay-Malabry par notre ancien évêque, le Père Deaucourt, avant son départ. Joseph consacrera le reste de son temps à poursuivre des études de psychologie.
Le Père Joseph est prêtre référent pour la paroisse Saint Germain-l’Auxerrois.
Père Augustin Baboloma
Le Père Augustin Baboloma est prêtre étudiant; tout en poursuivant ses études, il rendra des services sur nos trois paroisses.
Il vient du diocèse de Molegbe de République Démocratique du Congo; il a passé trois ans à Paris. Il est sur Châtenay depuis le 1er novembre 2016.
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