"Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes" Prologue de l'Evangile de Saint Jean
   

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Le sacristain, mais encore… - par pierre

Le sacristain, mais encore…
 

En guise d’introduction, je souhaiterai rappeler les circonstances qui m’ont conduit à remplir ce rôle de sacristain depuis environ un an. Comme bien d’autres choses, il n’y a pas eu de « transmission », ni dans ma paroisse d’origine en Ardèche, ni par mes parents, ni à Saint Germain l’Auxerrois ou Antony. Deux événements forts et imprévus auront donc été nécessaires : le premier notre mission à Thérèse et moi de foyer d’accueil, et le deuxième l’arrêt du Père  Denis suite à son accident. Ajoutons également l’absence d ‘équipe liturgique sur Saint Germain incluant de manière claire ce service indispensable.

Je voudrai ici simplement témoigner sur ce rôle, en évitant toute théorie, après une année de « pratique » et de découverte émerveillée. J’ai bien conscience de l’état de novice dans lequel je me trouve. Je ne parlerai pas non plus de tout ce qui concerne la liturgie proprement dite, à savoir entre autre le choix des chants, la préparation de la prière universelle, les lecteurs, le service de l’autel, les gestes particuliers des temps forts liturgiques, la décoration florale, l’accompagnement musical etc. Le sujet est vaste,  et tous nous sommes appelés selon nos talents. Néanmoins, le sacristain vit tout cela, puisqu’il arrive en avance et en quelque sorte se rend compte de l’état d ‘esprit des uns et des autres, de l’état du lieu « église », du degré de préparation pourrait-on dire.

 

Etre sacristain, de quoi s’agit-il ?

Avant la messe, tout préparer pour que le prêtre puisse célébrer l’Eucharistie en toute sérénité et se consacrer à son ministère d’annonce de la Parole.

Il s’agit donc principalement d’éclairer l’église, de disposer les feuilles de chants, d’installer les trois micros, de disposer le lectionnaire à la bonne page sur l’ambon, de préparer les offrandes (hosties en quantité suffisante, vin, linges d’autel), de mettre les cierges d’autel, de faire sonner les cloches un quart d’heure avant la messe, d’allumer la sono et d’assurer l’accueil. Bref des choses simples.

Après la messe : tout débarrasser ; l’église restant ouverte de 8h00 à 20h00, il vaut mieux tout ranger. Lorsqu’il y a des baptêmes qui suivent, aider à la mise en place de la cuve baptismale, du cierge Pascal …

Pendant la messe : gérer l’imprévu, avec douceur, bonté, force parfois (Esprit Saint, merci).

Pour les temps forts (Noël, Pâques), lorsque les célébrations sont animées par des équipes particulières (catéchisme), être une présence discrète et vigilante pour que rien ne manque.

En plus des points mentionnés, le sacristain bien souvent se charge de trouver des lecteurs ; en particulier lorsque le célébrant n’est pas de la paroisse, ou la connaît mal, il propose également des personnes pour donner la communion. Il serait souhaitable que les personnes des équipes liturgiques soient aussi associées à ces services.

 

Trois pré-requis

Le premier : aimer la messe ; je n’imagine pas une seconde pouvoir faire ce service sans avoir au cœur ce désir de faire en sorte que l’Eucharistie puisse se dérouler dans la paix, pour la communauté qui se rassemble ; la joie de donner, de servir aussi…

Le second : arriver environ une demi heure avant la messe pour ne pas stresser et avoir le temps de parler aux uns et aux autres,

Le troisième : idéalement, avoir lu les textes pour les méditer dans la tête lors des opérations citées plus haut et désirer servir la messe de cette façon

 

En quoi ce service est-il important ?

J’espère l’avoir fait pressentir, mais au-delà de l’aspect organisationnel (certes très important) il s’agit de tout faire pour que la messe se déroule dans la paix, pour que les personnes qui viennent à la messe puissent s’y ressourcer, y puiser des forces pour la route, en abondance.

Pour le prêtre, tout faire pour qu’il puisse annoncer l’Evangile, et célébrer l’Eucharistie. Bref que la prière ne soit pas perturbée par un oubli, un détail. Chacun d’entre nous peut se rappeler l’effet désagréable du manque de tel ou tel élément, d’un cierge d’autel qui s’éteint, d’un micro qui ne marche pas, d’une aube mal ajustée etc…

Nous avons tous le souvenir de la messe télévisée du 7 décembre dernier ; voilà un beau signe qui devrait nous permettre de comprendre l’importance donnée à la préparation (dans le cas de la messe télévisée, cela concernait d’ailleurs toute la liturgie), adaptée bien sûr, dans les moyens mis en œuvre, à nos messe dominicales et aussi en semaine.

 

Quelles joies, quelles contraintes, quels défis ?

Les joies sont nombreuses : la joie simple d’être au service, la joie humble de la préparation, la joie de la rencontre avec les animateurs de chants, les organistes, les personnes de la chorale ; la joie de se lever un peu plus tôt et d’offrir plus spécialement sa journée au Seigneur ; la joie de dire bonjour en distribuant les feuilles de chants ; la joie d’aider les servants d’autel à enfiler leurs aubes …

Les contraintes : bien sûr il faut accepter d’arriver en avance. Avec le nouvel horaire de la messe du dimanche (10h30) cela supposera d’être présent vers 9h45-10h00. Il s’agit aussi de porter les aspects matériels de la messe, ce qui peut (en ce qui me concerne) détourner parfois l’attention lors des sermons. Mais il y a deux messes, une dimanche, une  samedi … 

Les défis : oser être participant dans la liturgie : avant, parfois pendant, et après. Le sacristain ose se déplacer, avec douceur.

 

L’appel

Ce service n’est pas difficile ; il est beau et indispensable,  tout simplement, ouvert à tous, toutes.

Aujourd’hui nous sommes deux à le remplir. Idéalement il faudrait quatre personnes, soit deux de plus, pour assurer les messes de samedi et dimanche et permettre un roulement minimum.

Puisse cet article y contribuer.

 

                                                                                  Pierre Peyrard

 

 

Publié le 27/09/2009 @ 13:45  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Semaine Sainte - par costas

Bonne et sainte semaine sainte jusqu' a la Resurection..PRIONS pour les victimes
nos freres et soeurs d' Italie ,que notre Seigneur JESUS-CHRIST les fasse ressusciter.Amen.
Publié le 06/04/2009 @ 16:17  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Prière œcuménique à Fontenay - par Jean Paul du Merle

 

Prière œcuménique à Fontenay
 
Cette prière, célébrée à saint Pierre et saint Paul de Fontenay dans le cadre de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, a été, pour moi, un moment fort de prière commune.
 
L'église était tout à fait pleine, la participation aux chants était impressionnante, et la spécificité de chacune des communautés a été bien mise en valeur.
 
L'homélie de notre évêque, Gérard Daucourt sur le scandale de la division des chrétiens était dite de façon très convaincue et vivante, mais elle ne m'a pas parue très ouverte au dialogue sur le plan dogmatique.
 
En fin de cérémonie, un membre de la communauté orthodoxe a développé une réflexion sur la paix fort intéressante.
 
A l'issue de cette prière, un pot sympathique était proposé.
 
Voilà donc un temps fort , priant et convivial dont nous serions contents qu'il se renouvelle plus souvent. L'approche de Dieu est diverse et variée, c'est à mon avis, une grande richesse!
 
Jean-Paul du Merle
 
 
Publié le 31/01/2009 @ 13:46  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Le Baptême des non baptisés… - par Serge Drabowitch

 

 Le Baptême des non baptisés…
 
         Le bimillénaire de la naissance de St. Paul a été l’occasion pour Benoît XVI de déclarer  cette année « année St. Paul ». Ce choix me semble d’autant plus pertinent que l’Eglise se trouve aujourd’hui dans une situation un peu comparable à la sienne : Paul voulait annoncer la Bonne Nouvelle aux « païens ». Nous avons à l’annoncer au monde entier. Et comme lui nous formons une minorité entourée de non chrétiens. Nous le constatons dans nos propres familles où souvent nos petits enfants ne sont pas baptisés. Et c’est une souffrance.
            Pour accomplir sa mission, Paul a opté pour l’ouverture. Il a pris le risque énorme d’opérer des ruptures avec sa propre tradition juive : relativisation de la Loi au regard de la Foi, abandon de la circoncision… L’Eglise aussi a opté pour l’ouverture : c’est le thème principal du Concile Vatican II. Aujourd’hui en 2009, il nous montre toujours la voie.
            Ces pensées me traversaient en sortant de la dernière réunion paroissiale consacrée à « L’épître aux Romains » et dont certains passages me semblaient obscurs. Depuis j’ai relu cette épître, je l’ai rapprochée de certaines remarques de l’animateur et des participants  et surtout de l’homélie de David Roure portant sur le baptême de Jésus. Je voudrais maintenant vous faire part de mes réflexions.
* * *
            Un passage clé de cette épître concerne précisément la question du baptême. Il est situé au chapitre VI, versets 3 à 11. Je cite ici seulement le verset 3 :
            « …Ne le savez vous pas ? Nous tous qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés ...Nous avons été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort afin que, comme le Christ est ressuscité des morts … nous vivions aussi dans une vie nouvelle. »
            Que signifie donc : « Baptisés dans sa mort » ?
            Nous avons reçu un petit livret : « Une année avec St. Paul ». Ouvrons le aux pages 38 et 39 consacrées à ce passage :
            « … Paul nous parle de notre situation de baptisés. C’est en effet par le baptême que la puissance de Dieu s’est déployée en nous… »
            « Par le baptême, une vie de fils et de filles de Dieu nous est offerte. »
            Réaction d’une amie : « Et ceux qui ne sont pas baptisés alors ? Ma petite fille n’est pas fille de Dieu ? Ne peut elle dire le « Notre Père « ? L’amour (je n’aime pas beaucoup « puissance »), l’amour de Dieu ne se déploie t-il pas en elle ? ».
            Que penser ? Pour avancer dans cette recherche il nous faut encore franchir quelques étapes.
* * *
            Quand Paul visitait les communautés chrétiennes auxquelles il destinait ses lettres, il ne baptisait pas ou très peu. Il le dit lui-même dans sa lettre aux Corinthien (I Cor. I 14,17) :
            « Je rend grâce de n’avoir baptisé aucun de vous si ce n’est Crispus et Caïus…
            « Car le Christ ne m’a pas envoyé baptiser mais annoncer l’Evangile… »
            On peut donc penser que parmis les Romains a qui Paul s’adressait, certains,  peut être même beaucoup, n’étaient pas baptisés. Pourtant il écrit : « Nous tous qui avons été baptisés… ». Ainsi, baptisés ou non, ils sont : « …baptisés dans le Christ ».
            Mais que  signifie cette expression : baptisés dans le Christ ?
            Nouvelle étape. Revenons précisément au baptême de Jésus.
* * *
 
Jean Baptiste avait eu une idée géniale : s’installer au bord du Jourdain et appeler les gens à changer de vie en les baptisant. Cela a un sens très fort, un sens « pascal » comme l’expliquait David dans une homélie :
            Le Jourdain c’était la dernière frontière avant l’entrée en « Terre promise ». En faisant descendre les gens, s’immerger dans l’eau et en ressortir, Jean leur rappelait la libération d’Egypte, le franchissement de la mer rouge et l’attente de la terre promise : la Pâque, Peshah, (le saut). Le caractère « pascal » comporte donc une trilogie : vie, mort, vie nouvelle.  En se faisant baptiser par Jean, on peut dire que Jésus a eu une révélation : cette trilogie s’applique à son propre destin, à sa naissance, sa vie et sa mort ! Sa vie toute entière est un baptême. Et, par solidarité  tous les humains y participent.
            En effet, par l’incarnation, par sa vie et par sa mort, le Christ « épouse » la condition humaine.  Lui-même se déclare « Fils de l’Homme ». Parlant de sa mort, il en parle comme d’un baptême qui nous concerne aussi : « …le baptême dont je dois être baptisé vous en serez baptisés » (Mc. X, 39). Ainsiil donne gratuitement à tous les humains d’être solidaires avec lui. Il nous entraîne donc aussi avec lui dans sa vie nouvelle, par sa résurrection.
             On comprend maintenant l’expression de Paul : Du fait de notre seule condition humaine,baptisés ou non : « …tous nous avons été baptisés en Jésus Christ (On pourraitdire : plongés en Jésus Christ)afin que, comme le Christ…nous vivions aussi dans une vie nouvelle ». Et si l’évangile situe la Passion du Christ au moment de la Pâque juive (libération et  « terre promise »), ce n’est pas un hasard !
            Ce don de Dieu ne concerne donc pas que les chrétiens baptisés mais tous les hommes.
            De plus, accepter ce don n’exige pas une reconnaissance explicite de Jésus Christ. Rappelons nous seulement le passage évangélique du Jugement dans Matthieu (XXV, 31) : « …chaque fois que vous avez fait cela au plus petit…c’est à moi-même que vous l’avez fait ».
 
* * *
 
            Si ces conclusions sont exactes, on doit se poser la question : A quoi sert le baptême individuel chrétien ?
                        D’abord, pour celui qui a foi au Christ, il sert à marquer son entrée dans l’Eglise. Ensuite le baptisé participe à sa mission. Il peut dire : «  J’adhère au projet du Christ sur le monde : réconcilier tout en Lui, pour le Père, par l’Esprit (Eph. I, 9,10).  Et je suis prêt à y travailler avec les autres ».  
            Enfin le baptême doit- me semble t-il- servir à manifester son  caractère universel. Le baptême reçu par un homme symbolise et proclame le don de la vie nouvelle offert à tout homme.
* * *
 
            Présentant ces réflexions à un groupe d’amis, je me suis interrogé : Suis- je hérétique ?
            Pour m’en assurer, j’ai consulté un ouvrage qui fait référence : le livre de Th .Rey – Mermet intitulé : Croire. Dans le tome II, pages 68 à 70 il écrit :
« Tous les hommes seront plongés dans cet événement du Salut…Ils y seront baptisés du seul fait de leur existence… ». Et l’auteur cite Vatican II à l’appui. Il poursuit : « … Ces affirmations ne sont pas accessoires. Mais beaucoup ont en peur… Et cette peur là est une sorte de blasphème…Si seuls les baptisés dans l’eau sont en Jésus Christ, il n’est pas le Sauveur de l’immense majorité des hommes… Et le baptême d’eau ne peut plus tenter que des lâches puisqu’il n’est qu’un passe droit pour privilégiés… »
            A bon entendeur…salut !
Serge Drabowitch, 01/2009.
 
 
           
           
             
           
 
 
 
Publié le 28/01/2009 @ 09:21  - aucun commentaire aucun commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 

Denis, si vous nous parliez un peu de vous - par LceFoyerAccueil

J’ai été ordonné prêtre le 20 septembre 1958 à Huê au

Denis.jpg

centre du Viet Nam, par Mgr Urutia, évêque de Huê, d’origine basque. A l’époque, j’était moine bénédictin à l’abbaye de Thien An, où j’était rentré en 1950 à l’âge de 20 ans.

 
J’ai du malheureusement la quitter en 1968 lors de l’attaque des communistes, où le monastère fut complètement détruit et les moines dispersés dans d’autres régions du pays. Pour ma part, le Père abbé de St Benoit sur Loire m’a confié au diocèse de Saïgon, tout à fait dans le sud du pays. Là, j’ai eu la charge d’une léproserie puis d’une paroisse. En 1975 au moment de la prise de Saïgon, j’ai du fuir définitivement aux Etats-Unis dans un avion de l’armée américaine.


Peu après (juillet 1975), je suis arrivé en France, pays qui correspondait davantage à ma formation en langue française. Et, depuis novembre de cette même année, me voici parmi vous à Châtenay-Malabry, avec quatre curés  successifs (Michel Prat, Michel Martin, Philippe Guibard et maintenant David Roure).


Merci à vous tous qui m’avez si bien accueilli et avec qui j’ai pu avoir toutes ces bonnes relations fraternelles que je souhaite toujours continuer à entretenir. Et, merci surtout au Seigneur pour ces 50 années de sacerdoce.     DL

Publié le 13/12/2008 @ 13:44  - 1 commentaire 1 commentaire - Voir? Ajouter le votre?   Prévisualiser  Imprimer l'article 
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