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Année
A, Noël 2001
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Luc
2,1-14
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Merveilleux-Conseiller,
Dieu-Fort,Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix
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Lundi 25 décembre
2001
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Devant le Grand Mystère que nous célébrons cette
nuit, aucune préparation n'est meilleure que cette lecture
savourée, faite avec les regards de nos enfants, du récit
de l'évangile de St Luc. Ici, tout n'est que luminosité,
fluidité, et quelle nature, quelle fraîcheur de source. Mais ce contraste n'est que le décor pour nous introduire aux merveilles de Dieu. La merveille de cette nuit que nous raconte St Luc, ce n'est pas de nous dire que Dieu existe, mais de nous montrer qu'Il est là. Il ne faut pas avoir peur ! Car c'est pour vous une Bonne-Nouvelle, une Grande Joie pour les nations. On ne peut pas se tromper. C'est un Nouveau-Né, emmailloté, couché dans une mangeoire. Les anges ont relevé pour nous le signe qui authentifie la
Présence de Dieu: le bébé " emmailloté,
couché dans une mangeoire". Il y avait donc quelqu'un
qui était là avant que l'Enfant-Dieu arrive. Le seul
mot "emmailloté" nous fait découvrir tout
l'amour, le silence et l'attention de sa mère. Elle avait tout
pensé, tout préparé pour l'arrivée de
son enfant. Noël est une fête d'anniversaire qui a ceci de grand. On n'allume pas les bougies qui comptent les années passées pour les souffler ensuite. On met le monde entier en lumière. Noël est la fête de la Lumière qui annonce le plus grand événement de l'Histoire humaine qui vient de se produire: Dieu lie son sort au nôtre. Notre cause est la sienne. Il a même changé de nom pour être plus proche encore de chacun de nous. EMMANUEL, Dieu-avec-nous. Avec ce Nom de Dieu, tous les espoirs nous sont permis. Toute vie est un don. Toute renaissance est l'œuvre de l'Esprit. Recevoir la vie, savoir apprécier avec reconnaissance le don de la vie est le comportement éminemment religieux. Ce qu'il nous faut, c'est avoir un Isaïe de notre temps capable de lire et dire tous les signes d'espérance qui nous ont été donnés en cette fin de la première année du troisième millénaire, marquée déjà par la haine, le sang, la guerre, la mort. " Vraiment, toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous les manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés." Les scènes qui ont suscité tant d'horreur explosent
en des cris d'espérance. Il est né le divin enfant.
Il nous donne la joie d'être né pour Dieu. |
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