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26ème dimanche ordinaire B
 
 
Nombre 11,25-29 - Jacques 5,1-6 Marc 9,38-43.45.47-48
 
     
 
La magnanimité de Dieu et l'immensité de son peuple.
 
     
 
28 septembre 2003
 
     
 
En trois lectures, nous lisons deux scènes de conflits: jalousie sectaire, tentative de garder le monopole de l'Esprit qui souffle là où il veut. La troisième qui se lit entre ces deux scènes est la lettre de St Jacques, lui, simplement, il dénonce les monopolisateurs de richesses.

Paroles anciennes, paroles modernes, actualités d'antan, actualités du jour sont pour nous des rappels à la magnanimité de Dieu, à la mission de Jésus Christ envoyé dans notre monde pour qu'aucun de nous ne soit perdu. Tout nous appelle à la prise de conscience de notre petitesse d'esprit. Nous sommes rassemblés par l'Esprit de Pentecôte. Il y a des appelés anciens, il y a des appelés récents, mais tous, des appelés. Sans le "vent qui souffle où il veut" le renfermé, l'exclusion sont évitables. La communauté qui s'ouvre à la dimension de l'Esprit permet son rassemblement comme le Corps du Christ Ressuscité.

Ici ceux qui donnent ne font pas figure de patrons, et ceux qui reçoivent ne sont pas des salariés. Donner et recevoir est le va et vient de la vie animée par l'Esprit, source de générosité, et de gratuité et de possibilité de transmission. Le dimanche de rentrée de notre Paroisse a pour thème " Aller au cœur de la foi dans notre quotidien ". Le 26ème dimanche ordinaire nous dit des scènes ordinaires de la vie. La jalousie, l'égoïsme, l'orgueil sont là dans le cœur de l'homme, toujours actuelles, car l'homme est pareil à n'importe quel moment de l'histoire, dans n'importe quelle société. Les consignes qui viennent à l'encontre de toutes ces déviations sont l'accueil, la dépossession pour le partage, l'esprit de l'ouverture de la Pentecôte.

La première lecture fait l'éloge de la grandeur de Moïse dans sa façon de croire à l'universalité de l'Esprit. Il peut être sur eux tous, ces anciens esclaves de l'Egypte pour en faire un peuple de prophètes!
Cette largeur d'esprit de Moïse prépare celle de Jésus dans l'Evangile du jour. Le rêve de Moïse deviendra réalité à la Pentecôte. L'Esprit inaugure l'ère chrétienne par sa présence dans toute la communauté humaine. Son inspiration va au-delà des limites de la communauté des croyants. Là où il y a le mouvement du cœur là est la trace de sa présence.

Au nom de cette magnanimité de l'Esprit, Jésus donne une vision de l'immensité du Règne de Dieu où tous, sans distinction aucune, auront leur place. Chacun de cette immensité du peuple de Dieu est unique pour lui. Avec la façon de vivre et don enseignement, Dieu est visible. Il est dans chacun de nous.

Les gens qu'on croyait petits, pauvres, démunis de tous les critères humains, comme de l'appartenance à une communauté, à l'Eglise, ont de la chance de recevoir la Bonne Nouvelle, de bénéficier de la culture humaine et religieuse, ils ont en fait une foi qui correspond à leur situation, selon l'éclairage de l'Esprit qui souffle là où il veut. Il s'agit de ne pas mépriser, encore moins de décourager tous ces " pauvres " ces modestes, tous ceux dont la foi est partielle et fragile.

La largesse de l'Esprit est exprimée merveilleusement dans le " simple verre d'eau " tendu à l'autre. Jésus enrichit l'hospitalité d'un élément nouveau. Recevoir l'autre comme on reçoit le Fils de Dieu, alors, on " œuvre pour Dieu. "