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{calendrier
liturgique}
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Evangile:
Lc 1,39-56
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Assomption
de la Vierge Marie
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15 août 2003
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" Tout le monde se demande depuis toujours si les étoiles et les planètes sont habitées. C'est évident ! Répond le P. Debruyne, dans son bel article sur les étoiles. Toutes ces étoiles sont habitées par l'humain de l'homme et de la femme et l'humain des enfants. Cet humain qui ne peut les empêcher de faire lever les yeux au ciel pour les laisser se perdre dans les étoiles. Chaque nuit est habitée de regards, chaque étoile est peuplée de regards qui viennent avec leurs questions, avec leurs rires, avec leurs frayeurs, leur détresse, leurs bonheurs amoureux. " Depuis la nuit des temps, il y avait toujours des regards qui sondaient le ciel. C'est en regardant le ciel étoilé que St Jean, vers la fin de sa vie a trouvé des étoiles glorieuses de la Mère du Seigneur qui lui a confiée au pied de la croix. " Un signe grandiose apparut dans le ciel: une femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles." Ap. 12,1 C'est avec les images " grandioses
"du livre de l'Apocalypse que le langage humain essaie de dire
ce que doit être la condition de l'homme dans la pensée
de Dieu, en cette fête de Marie élevée, corps
et âme au ciel. Les images peuvent être cosmiques, faisant
partie du monde de demain, elles sont codées et restent très
humaines dans le genre littéraire épique. On y trouve
encore des traces de guerre et d'anéantissement. Elles ont
pour but de nous donner une idée de ce que Dieu a déjà
réalisé dans la vie du Christ Ressuscité et de
sa Mère élevée au ciel. Ce qu'annonce la Fête de l'Assomption
de la vierge Marie est plus que la transfiguration du corps. C'est
tout l'homme qui est entré dans une vie tout autre. L'Evangile
est le seul qui peut nous en donner une idée en nous faisant
rencontrer le Christ au matin de Pâques. Il est comme il était avant sa mort : On peut le voir, le toucher. Il mange, il se déplace, il questionne, il explique. Mais il y a quelque chose de changé. Il n'est plus assujetti à l'espace, au temps. Il entre quand la porte est fermée. Il apparaît, il disparaît, il dit qu'il est dans la vie en Dieu. Il est dans le mystère de Dieu. C'est dans cette vie nouvelle de ressuscité que Marie est entrée au jour de son Assomption. Le mot dit bien la nuance qu'il y a avec la résurrection. Avec Marie élevée au ciel, nous sommes transportés à la fin d'un itinéraire, à la réalisation définitive du projet de Dieu que Marie a accepté à l'Annonciation. Comme dans notre relation humaine, tout vécu profond se partage et pousse les uns et les autres à aller se rencontrer. Ce qui est simple, humain est souvent choisi, par son caractère de bienveillance, comme porteur des valeurs sacrées. Le moment glorieux de la Vierge Marie, elle l'a vécu déjà dans "ce départ en toute hâte vers les hauteurs". Quelle arrivée dans la maison de sa cousine d'Elisabeth! Elle est reçue comme la femme de l'humanité selon le désir de Dieu: " Tu es bénie entre toutes les femmes." Marie dit à sa cousine ce qu'elle
a dans son coeur, ce que son peuple a vécu. Et ce qu'elle dit
est comme un merveilleux tableau de l'histoire d'un petit reste qui
a survécu à toutes les péripéties de ce
monde, d'hommes toujours en quête d'ambition au dépens
des uns et des autres. Nous te rendons grâce, Père, car c'est notre propre espérance que nous célébrons: Du Christ, Marie, la première, a reçu la gloire qui nous est aussi destinée. Encore en route, nous la contemplons dans sa splendeur. C'est ainsi que nous serons, nous, qui faisons ton Eglise, dans le glorieux et splendide achèvement. D.L. |
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