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Marie Mère de Dieu}
 
 
Nombres 6,22-27 - Galates 4,4-7 - Luc 62,16-21
 
   
 
Marie, Mère de Dieu
Journée mondiale de la Paix 2006
 
   
 
1 janvier 2006
 
   
 
Marie, Mère de Dieu
Journée mondiale de la Paix 2003

 

Les premiers instants du premier jour de l'an nous mettent dans une ambiance de reconnaissance et de louange. Les traditions sont si bien marquées que le jour, en réalité ordinaire, est devenu pour tous, ce jour nouveau, le jour de fête. La liturgie et l'Eucharistie du premier jour de l'an sont habitées par les mots de louange. Nous bénissons le "Béni-soit-Il", c'est ainsi que la Bible appelle Dieu. Nous faisons monter vers le "Béni-soit-Il", les aspirations de nos coeurs, en mémoire de tous les bienfaits qu'il nous a prodigués.

La bénédiction du Seigneur va jusqu'au fond de notre coeur. LE Seigneur nous appelle par notre nom. Il nous éclaire et nous donne la clairvoyance de nos responsabilités. Bénir c'est ainsi dire du bien. Il dit du bien de nous, quand Il nous bénit.

Au commencement de cette nouvelle année, dit Benoît XVI, demandons nous au Seigneur d'aider l'ensemble du Peuple de Dieu à être, en toute circonstance, artisan de paix, se laissant éclairer par la Vérité qui rend libre (cf. Jn 8,32). Par son intercession, puisse l'humanité apprécier de manière croissante ce bien fondamental et s'engager à en consolider la réalité dans le monde, pour remettre aux générations qui viendront un avenir plus serein et plus sûr!

Le nom même de Benoît, indique son engagement déterminé en faveur de la paix. Il a ainsi voulu se référer à la fois au Saint Patron de l'Europe, inspirateur d'une civilisation pacificatrice dans le continent tout entier, et au Pape Benoît XV, qui condamna la Première Guerre mondiale comme " un massacre inutile " qui a tout mis en œuvre pour que les raisons supérieures de la paix soient reconnues par tous.

Mais quelle signification, demande-il, peut-on donner à l'expression " vérité de la paix "? Pour répondre de façon juste à cette question, il faut bien avoir en mémoire que la paix ne peut être réduite à une simple absence de conflits armés, mais il faut la comprendre comme " le fruit d'un ordre qui a été implanté dans la société humaine par son divin Fondateur ", un ordre " qui doit être mené à la réalisation par des hommes aspirant sans cesse à une justice plus parfaite ".

Noël, avec la naissance du Verbe qui s'est fait chair et dont le nom est Jesouah, Dieu-qui-sauve, le monde doit trouver cette Paix fondée sue la dignité de la personne humaine, source des droits fondamentaux de l'homme. Le respect de la dignité humaine est un patrimoine de l'humanité. Et c'est avec Marie que le monde apprend que jamais la vie ne peut être réduite à un simple objet ".

. Son enfant est le Verbe de Dieu. Il est Dieu-avec-nous. De ce Nom béni entre tous les noms, de cette maternité divine, il nous est donné la paix. La liturgie en ce premier jour de l'an est marquée par cette bénédiction de la Bible. Ici, bénir quelqu'un, c'est le regarder :"Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son visage."

Cette confiance, nous l'avons quand nous pensons à Marie, fille de cette terre, membre de la communauté humaine, celle qui a permis à Dieu de réaliser son amour pour nous :"Il a tellement aimé le monde qu'Il a donné son propre Fils." Marie, Mère de Dieu est source de bénédictions de Dieu, source de notre paix.


"Notre Dame de la Paix, Mère de toute attente, toi qui as senti le Verbe prendre chair en ton sein, l'espérance de ton peuple, le Salut de Dieu, soutiens nos maternités et nos paternités charnelles et spirituelles.

Mère de toutes nos espérances, toi qui accueilles la puissance de l'Esprit pour donner chair aux promesse de Dieu, accorde-nous d'incarner l'Amour, signe du Royaume de Dieu, dans tous les gestes de notre vie.

Mère de toutes nos vigilances, toi qui as donné un visage à notre avenir, fortifie ceux qui enfantent dans la douleur, un monde nouveau de justice et de paix. Toi qui as contemplé l'enfant de Bethléem, rends-nous attentifs aux signes imprévisibles de la tendresse de Dieu.

Notre Dame de la Paix, icône pascale, accorde-nous cette joyeuse vigilance qui discerne, dans le trame du quotidien, les passages et la venue du Christ Seigneur.


Denis LUONG