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4ème Dimanche de Carême C
 
 
Jos 5, 10-12
2 Co 5, 17-21
Lc 15, 1...32
 
     
 
Le Père prodigue.
 
     
 
22 Mars 98
 
     
 

Nous sommes à mi-chemin qui nous mène à la suite de Jésus vers la Pâques. Il lui reste trois semaines, et ce sera le sommet de sa vie qu'il va célébrer avec ses Epreuves et sa mort comme le geste d'un amour qui va jusqu'au bout. Déjà, dans ce qu'il dit, dans ses déplacements et ses gestes, on sent les grands jours qui arrivent " Un père a deux fils". C'est ainsi que débute notre 4ème dimanche de carême. La parabole se laisse comprendre sans mystère. Le mystère est dans le souci de Jésus à faire comprendre " son Père", et le secret de son cœur. Lui qui est le Verbe de Dieu, la parole qui peut contenir et exprimer le mystère de Dieu, il cherche comme à tâtons les mots et les images pour nous dire ce que Dieu a dans son cœur. On peut toujours s’arrêter sur l’image de ce "père qui a deux fils", en observant de près le comportement de chaque personnage. Pour approfondir cette parabole, on peut aussi suivre Jésus et le regarder vivre ce cœur de père tout au long de cette semaine. Le lundi : Jésus retourne en Galilée, et il y donne pour la deuxième fois, un signe sur sa personne. La première fois, c’était aux noces de Cana. Ici, c'est un simple fonctionnaire qui va retrouver son fils vivant, alors qu'il attendait le pire Le mardi : nous le retrouvons à Jérusalem, à la porte des brebis pour écouter cette confidence émouvante " : Seigneur j'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne..." Et le paralytique a trouvé en lui, l'homme qu'il a attendu depuis un bon moment. Le mercredi : L'Evangile nous dit que Jésus n'est pas un "guérisseur". C'est lui-même qui nous le dit aujourd'hui ce qui va être sa longue prière du Jeudi Saint ": Mon Père travaille encore maintenant, et moi aussi je travaille. De même que le Père ressuscite les morts et leur donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut." Le Jeudi : la confidence va plus loin encore: " Vous scrutez les Ecritures, dans lesquelles vous pensez avoir la vie éternelle, dit-il ; or ce sont elles qui me rendent témoignage; et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! Le Vendredi : " Ils cherchaient alors à l’arrêter ; mais personne ne porta la main sur lui parce que son heure n'est pas encore venue. Le samedi : La semaine se termine par un sursaut de l'opinion venant de la foule qui le suivait. C'est le bon sens du peuple : on chuchotait par-ci par-là que "C'est vraiment lui, le prophète." "C'est le Messie". "Jamais homme n'a parlé comme cet homme !". "Notre Loi condamne-t-elle un homme sans qu'on l'entende et sans qu'on sache ce qu'il a fait" ? Mais jusqu’à quand la foule pourra garder son bon sens ? La désinformation va battre son plein et on devine déjà le basculement de la foule, impersonnelle et versatile. Que le Seigneur nous donne la grâce de le suivre jusqu'au bout ?
D.L.