retour à la page d'accueil retour à la page d'accueil
retour à la page d'accueilarchives des homéliespetit germinal, informations pratiquesla vie de la communautédernières conférencesparticipez à germinal
retour page accueil homelies 2004 archives : 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997
 
2ème Dimanche C
 
 
Is 62, 1-5
1 Co 12,4-11
Jn 2, 1-11
 
     
 
Les Noces.  
 
     
 
18 Janvier 1998
 
     
 

Nous entrons dans le temps dit " ordinaire " de la Liturgie. C’est l’ensemble des semaines hors de toutes festivités. Nos fêtes sont de grands moments où Dieu intervient dans l’histoire de notre monde : Noël, Épiphanie, Pâques, Ascension, Pentecôte. La Liturgie de ce temps ordinaire nous rappelle que tous ces événements festifs se vivent au quotidien de notre vie.   A travers tous les textes de l'Écriture que nous venons d’écouter, une idée force doit retenir notre attention : les noces. Les Noces de Cana que raconte l’évangile de St Jean nous renvoie à ce thème des noces du Dieu Amour dans l’Ancien Testament. Notre vie spirituelle est basée sur la relation que Dieu propose à l’homme et que l’homme cherche à entretenir. Chacun peut se souvenir de sa propre expérience: comment il découvre la présence de Dieu dans sa vie. A partir d’un événement , la maladie, la souffrance, la solitude, un geste d’amitié, une rencontre qu’on ne peut plus oublier, on réalise qu’on est aimé, poursuivi par une attention de quelqu’un qui est toujours là, quoiqu’il nous arrive.   L’évangile nous raconte le miracle de Cana. Plus que le fait que l’eau soit changée en vin, l’évangile nous fait découvrir les prévenances de Dieu, dans nos soucis terre à terre de nos fêtes mondaines. C’est dans ce souvenir de l’évangile que l'Église a trouvé l’initiative du geste sacré qui sanctifie nos vécus humains : les sacrements. La présence de Jésus aux noces de Cana a promu l’amour humain à la dignité de Sacrement du Mariage. La rencontre de l’homme et de la femme vécue à ce niveau devient la rencontre de Dieu avec l’humanité, avec son Église. Nous pouvons apprécier ici la force des mots des prophètes pour dire l’Amour de Dieu alors que tout autour d’eux, ils ne voyaient que destruction, mort et désolation. " On t’appellera d’un nom nouveau donné par le Seigneur lui-même. On ne t’appellera plus " la délaissée ", " terre déserte ", mais on te nommera " ma préférée ", " mon épouse ". " Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu. "   On peut mesurer la distance entre les absurdités de la vie, telles que la guerre, les massacres des innocents, la faim, la soif et tant d’autres malheurs de notre terre, de notre vie, et cette vison du Dieu Amour, Dieu époux.   St Paul dans sa lettre aux Corinthiens essaie de nous donner la preuve de cette affection de Dieu pour nous. Dans le plus malheureux, le plus démuni de la terre, il y a encore un don de Dieu qui fait sa distinction: Il est animé de l’Esprit. L’Esprit de Dieu est le signe de sa présence dans la communauté humaine. Il se manifeste à travers les dons qui rendent les hommes aptes au service les uns aux autres. Dieu se sert de chacun de nous pour faire le bonheur des autres, heureux, et conscients de l’amour de Dieu qui va toujours au devant de chacun. L’histoire de l'Église dans le passé ou de nos jours nous donne les figures des hommes et des femmes qui ont su donner à l’amour humain les dimension divines de l‘amour de Dieu comme disent les textes de l'Écriture de ce dimanche.
D.L.