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1er Janvier 2001, Journée mondiale de la Paix
 
 
Nb 6, 22-27; Ga 4,4-7; Lc 2,16-21
 
     
 
Marie, Mère de Dieu
Journée mondiale de la Paix
 
     
 
01 Janvier 2001
 
     
 

Les premiers mots de notre Eucharistie du premier jour de l'an, sont les mots de d'émerveillement, de reconnaissance et de louange. Nous bénissons le "Béni-soit-Il", comme la -Bible appelle Dieu. Nous faisons monter vers le "Béni-soit-Il",-les aspirations de notre coeur, en mémoire de tous les bienfaits- qu'il nous a prodigués.

Dieu d'amour, la paix en nous est une trace. La reconnaître, c'est remonter vers la source d'une relation première et étonnante : Dieu et l'homme, Dieu vers l'homme. Mouvement depuis -les origines dont la Vérité et la Fidélité sont devenues- Quelqu'un.

Au seuil d'un nouveau millénaire, l'espérance se fait plus vive de voir les rapports entre les hommes s'inspirer toujours davantage de l'idéal d'une fraternité vraiment universelle. Si l'on ne partage pas un tel idéal, la paix ne pourra pas être assurée de manière stable. De nombreux signes laissent penser que cette conviction se fait jour avec de plus en plus de force dans la conscience de l'humanité. La valeur de la fraternité est proclamée par les grandes "chartes" des droits humains; elle est mise en relief concrètement par de grandes institutions internationales, en particulier par l'Organisation des Nations unies; enfin, elle s'impose plus que jamais en raison du processus de mondialisation qui unit de façon croissante le sort de l'économie, de la culture et de la société. La réflexion même des croyants, dans les diverses religions, a tendance à souligner que le rapport avec le Dieu unique, Père commun de tous des hommes, ne peut que favoriser la conscience d'être des frères et la façon de vivre en conséquence. Dans la révélation de Dieu en Jésus Christ, ce principe est exprimé d'une manière extrêmement radicale: "Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour" (1 Jn 4, 8) ( .Message de Jean Paul II, Pour la journée Mondiale de la Paix 2001)

Il est né à Noël, Il est l'enfant de notre monde. Le Verbe qui s'est fait chair reçoit un Nom, Jesouah , Dieu-qui-sauve. Et Marie également, elle est vraiment Mère. Son -enfant est le Verbe de Dieu. Il est Dieu-avec-nous.

De ce Nom béni entre tous les noms, de cette maternité- divine, il nous est donné la paix, même il y a encore en nous des blessures -qui rendent la paix difficile, il y a toujours le miracle de ta- mystérieuse Présence. Ainsi, allégés ou même libérés, nous acheminons vers Toi, O Christ, nous appuyant sur ta Parole:

"Je vous donne ma paix, que votre coeur cesse de troubler et de craindre."

La source des bénédictions nous est donnée dans ce voeu de -paix du Seigneur. La liturgie en ce premier jour de l'an est -marquée par cette bénédiction de la Bible. Ici, bénir quelqu'un,-c'est le regarder :"Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son -visage."

Ainsi, quand le Seigneur nous bénit, Il nous voit jusqu'au -fond de notre coeur. Il nous appelle par notre nom. Il nous- éclai-re et nous donne la clairvoyance de nos responsabilités. Bénir c'est aussi dire du bien. Quand nous demandons la bénédiction de Dieu, nous attendons qu'Il dise du bien de nous.

La présence de Marie nous rassure, Elle qui est fille de cette terre, membre de la communauté humaine, celle qui a permis à Dieu de réaliser son amour pour nous :"Il a tellement aimé le monde qu'Il a donné son propre Fils." Marie, Mère de Dieu est source de bénédictions de Dieu, source de notre paix.