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Amos
8,4-7 - Timothée 2,1-18 Luc 6,10-13
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La gérance
circonspecte del'Evangile
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23
septembre 2007
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La gérance circonspecte de l’Evangile. C’est une injustice notoire et grave encore quand il s’agit des pays où les pauvres sont majoritaires : la corruption. Quand elle est pratiquée par la gente au pouvoir, ils ont tous les moyens pour agir avec habileté et audace. Les paroles du prophète Amos, de Paul de Tarse et de Luc énumèrent une panoplie de tricherie: Diminuer les mesures, augmenter le prix, fausser les balances, acheter tout pour une paire de sandale, vendre jusqu'aux déchets du froment, créer un réseau d'amis par une série de fausses factures. L'énumération des faits divers du temps ancien suscite plutôt une interpellation sévère qu'un demi éloge que tous ont bien ressenti. Comment les auteurs sacrés auraient-ils parlé de l'habileté de ces gens, alors qu’ils ont abusé de leur pouvoir pour commettre des crimes condamnés par toute conscience humaine? Ils prétendaient éliminer l’axe du mal qu’ils ont imputé à tous ceux qui leur sont opposés. Les crimes même habillement commis sont à condamnés Tous ces délits ne méritent aucun éloge, d'habileté, de savoir-faire. Le mal a fait des ravages spectaculaires. Il pousse, par ce fait, toutes les personnes de bonne volonté à chercher le savoir-faire qui dépasse l'habileté des manières de corruption. C'est la motivation que suggère l'Evangile. Il y a lieu de penser à l'homme qui a déclenché la réaction de l'amour plus fort que la haine. C'est l’homme nommé Jésus qui a changé en une preuve du plus grand amour, l'instrument de l'horreur, la croix écartèle la victime en provoquant sa mort lente et atroce. C'est lui qui a l'autorité pour rappeler : " Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. " L'Argent s'écrit en majuscule comme l'entité démoniaque, opposée à Dieu. Remettre l'argent à sa place comme l’outil de relation humaine, la « liberté frappée » qui permet la libre échange entre les hommes. C’est le meilleur moyen d'enrayer la haine et l'injustice causées par l'insolent écart entre les riches et les pauvres. La parabole du gérant malhonnête est un appel de Jésus à rester intelligent et plus habile à faire du bien que ne le sont les fils des ténèbres. Face au mal dans le monde, se tourner vers le message de l'Evangile est le meilleur moyen de trouver le savoir-faire, l'habileté attendue de Jésus. Ne sont-elles pas une forme de prière, les propositions, les suggestions venues des différences confessions religieuses, de tout clivage politique pour vaincre le mal, et vivre dans la meilleure compréhension et la non-violence ? « Il n’y a pas d’avenir sans le respect réciproque et la compréhension de la culture de l’autre, ni sans un rapport renouvelé entre Dieu et homme. (Yasumi Hirose, moine shintoïste du Japon ) « Sachons nous retrouver, non pour légitimer les peurs qui gouvernent tant de nos attitudes, mais pour regarder le visage de l’autre ». (Emile Shoufani, curé melkite de Nazareth) Jésus veut à partir des simples constats, suggérer au monde un autre comportement avisé : Une gestion qui ne compromet pas les intérêts des autres au profit de soi-même, ni la dignité de ceux qui connaissent des échecs. Un constat sur l’habileté dans la gestion des choses de notre temps s’avère beaucoup plus grave et amplement plus complexe. Quand les intérêts de la vie sont compromis, les tentatives de se sauver sont bonnes à prendre par instinct de survie. Le risque de chômage par suite de licenciement n’est rien devant le danger de se trouver devant la justice après des crimes commis. Un crime appelle d’autres crimes plus graves. Le pédophile pousse le criminel à supprimer la victime. Pour liquider des témoins, quelles ruses démoniaques n’ont-elles pas été utilisées ? L’habileté dans le crime s’appelle plutôt monstruosité. La parabole de l’Evangile sur l’habileté reste la mise en garde permanente qui inspire des voix de protestation contre toute habileté à détruire les autres. Quand la revendication des intérêts est au niveau d’un Etat ou des Etats, qu’il soit petit ou superpuissant, les raisons de revanche sont plus subtiles au nom des secrets d’Etat.
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