Il est bon parfois de marcher à contre-courant pour ne pas être
emporté par ce qu'on entend à la radio, ce qu'on lit dans
les journaux et ce qu'on voit à la T.V. Vous avez été
nombreux à écrire en quoi le bonheur existait ou pouvait
exister. Comme il est important de se dire ce qui rend heureux, remercions
ceux qui ont pris le temps d'y réfléchir.
Nous sommes marqués par les événements malheureux
passés : deuils, séparations, incompréhensions,
ratages quels qu'ils soient. Vous avez dit, cependant, qu'il y a des
bonheurs tangibles, presque palpables, en famille, avec des amis, avec
un livre ou en se promenant ; il y a le bonheur qui est un état
d'esprit : "la joie d'admirer" dont parle quelqu'un d'entre
vous. "Pour ceux qui cherchent Dieu" il y a le bonheur "céleste",
parfait, enseigné par Jésus : quand vous serez dans la
peine soyez sûrs que vous serez consolés. Dans l'Ancien
Testament il s'agit de "manger la Parole de Dieu". Ici, pourrions-nous
dire que nous goûtons un moment de bonheur, un bonheur fugitif
et qui se gagne ; c'est ce qui est dit dans l'un des articles.
En conclusion voici quelques mots livrés à votre réflexion
:
"Le moment présent est une frêle passerelle :
si tu la charges de regrets d'hier
de l'inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ? Dieu le pardonne.
L'avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d'aujourd'hui !"
Chantal du Merle, co-rédactrice en chef de Germinal
Philippe Guibard, curé
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