L'attaque
du 11 Septembre n'est pas un acte isolé qui a réussi par
hasard ; c'est le début d'une action qui a été
pensée et voulue afin de prendre le contrôle de l'énergie
(pétrole et gaz) dans la zone du moyen-orient, et de déstabiliser
les économies occidentales, qui avec un sixième seulement
de l'humanité, concentrent sur un peu plus d'un milliard d'hommes
près de 60 % de la richesse du monde.
Puisque,
plus une civilisation est évoluée et développée,
plus elle consomme d'énergie, plus aussi, elle en dépend.
C'est
pourquoi en premier lieu, l'attaque a porté sur la partie la
plus puissante et la plus riche : les ETATS - UNIS, et c'est pourquoi
dans une deuxième temps, la cible sera la péninsule
arabique, d'abord l'Arabie Saoudite, puis les Emirats, le Qatar, Oman
etc…
Sans
doute aussi cet événement doit-il être inscrit
dans une perspective qui commence en 1973 avec la hausse brutale du
prix du pétrole organisée par le Shah d'Iran, poursuivie
par l'attaque de l'URSS sur l'AFGHANISTAN, par la guerre Irak Iran,
par la tentative de l'Irak sur le Koweit et la guerre du golfe qui
s'ensuivit.
Quelles
frustrations, rancoeurs, haines ont découlé de cette
suite d'événements qui ont enrichi certains, tué
ou ruiné d'autres ? Quels contrats profitables ou honteux ont
découlé de cette tentative des pays de l'OPEP de s'approprier
une partie des richesses du monde aux dépens des occidents,
certes, mais de pays très pauvres et non pétroliers
aussi ?
Alors,
qui se trouve derrière Oussama Ben Laden qui semble bien être
le chef, lointain, du commando de volontaires qui ont sacrifié
leur vie pour mener à bien le 1er acte, au coût ridiculement
bas, qui a fait mourir 6 à 8 000 personnes et commencé
à faire peur à 1 d'hommes : ceux qui constituent
les pays de L'OCDE ?
Pour
le moment on ne peut encore rien affirmer.
Le scénario
qui a été choisi, et que nous pouvons seulement essayer
de deviner, demandera du temps pour être mené à
son terme. Le Président américain l'a dit très
vite, et le chef d'état major, qui dirige contre lui et contre
les Saoudiens cette coalition, aurait pu le confirmer.
Pour
ce dernier il faut, dans un premier temps, faire baisser le prix du
pétrole, et la récession des pays riches qui avait commencé
quelques trimestres avant, va y contribuer, ceci entraînera
les prix vers le bas, et l'OPEP pour y remédier réduira
les production de ses membres. En terme de ressource lorsque Quantités
et Prix diminuent, le tiroir caisse se vide dangereusement. Cette
phase tactique est déjà en cours.
Avec
les premières victoires des bombardements américains
et des troupes de l'Alliance du Nord, on va aborder la phase du 3ème
mois, avec des actions nouvelles sans doute, plus réparties,
et ayant pour objectif d'affoler les populations civiles des pays
riches. La peur engendre la paralysie, et en particulier celle de
l'économie.
Déjà
le tourisme qui représente 5 à 6 points de PNB dans
l'OCDE est touché à 20 - 30 - 40 % suivant les pays,
c'est potentiellement plus de 1 point de croissance. Les vagues de
peurs engendrées par les actions futures iront plus loin, jusqu'à
4 et 5 points de croissance en moins. Ce sera une vraie récession
que notre peur aura AUTOPRODUITE.
Lorsque
les ressources des pays pétroliers riches et corrompus seront
au plus bas, ce sera le moment de les déstabiliser et de provoquer
la chute de ces régimes. Les nouveaux maîtres bloqueront
presque totalement les expéditions de gaz et de pétrole
: ce sera la flambée des cours et on recommencera la crise
de 73 avec des hausses de prix en chaîne, celles des produits
alimentaires notamment, et des famines dans les villes surpeuplées
de plus de 10 Mio d'habitants.
En Occident
ce sera le retour accéléré du chômage,
et la possibilité ici ou là, de commencer à déstabiliser
les pays les plus fragiles, de l'intérieur, grâce à
des troubles dont les auteurs présumés seront très
vite les populations immigrées.
C'est
un scénario possible, le pire, et de plus il ne coûte
pas cher.
Aussi
faut-il réfléchir, au lieu de bavarder, à ce
qui est en cause, à ce qu'il faut sauver à tout prix
et aux formes de lutte qui ne sera pas fondée sur la puissance
du feu et sur un deuxième porte-avion, dans douze ans, mais
sur l'esprit de résistance, le retour au civisme, la distinction
quotidienne entre l'essentiel et l'accessoire. Nous n'avons que quelques
mois pour nous convaincre que le combat va être terrible car
essentiellement psychologique et que la puissance de nos médias
actuels n'est pas un atout mais un handicap immense. Que n'ont-ils
déjà dit au nom de la liberté d'information et
des libertés individuelles au nom de laquelle et desquelles
il ne faut rien faire et rien changer.
Aussi
réfléchissons et préparons nous à agir
dans le calme, sans panique, ici et maintenant. Et à chaque
instant prions le Seigneur pour que la vie, la vraie vie gagne puisqu'il
vaut toujours mieux pardonner qu'avoir raison. Et Dieu sait que sur
tant de points nous n'avons pas et n'avons pas toujours eu raison.
Aussi, pouvaient-ils, pourront-ils nous pardonner ?
Le 12.11.2001
B. de Laage de Meux