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Depuis de nombreuses années,
je désirais aller à Assise. Le tremblement de terre d'octobre
1997 a retardé la réalisation de mon rêve.
Le 3 octobre, me voici à Assise
avec un groupe de personnes venant de toute la France (pèlerinage
organisé par Notre Dame du Salut)
Après une longue nuit en train-couchette,
suivie de deux heures de car, nous commençons, dès le
repas terminé, la visite de la basilique Sainte Claire, à
la porte de notre hôtel, puis les rues d'Assise, où nous
voyons la maison des Bernardone, la place de la Commune… Dès
16 heures, départ en car pour Ste Marie des Anges où une
célébration donnait le coup d'envoi de la grande fête
de Saint-François.
Je venais à la rencontre d'un François
humble, petit, pauvre, priant dans cette basilique où, pour moi,
Marie, François et les Anges étaient réunis pour
m'accueillir, et voilà ce que j'ai rencontré : une foule
innombrable d'italiens, venus de toutes les provinces Italiennes, en
costume régional, ou en simple tenue du dimanche, pour fêter
leur grand saint patron. C'était du folklore : applaudissements,
chants, prières et homélies en italien. C'était
très beau, mais comment prier ?
Après une nuit de repos bien mérité,
nous nous précipitons vers la Basilique Saint François
où allait être célébrée la grande
messe de la Saint François. On nous conseille d'aller nous installer
dans la basilique inférieure où un grand écran
nous permettra de suivre l'office. Bien installés dans la chapelle
du Saint Sacrement, d'où nous pouvons voir l'écran, nous
assistons à une première messe (en italien bien sûr)
avec un groupe très priant de pèlerins.
Après cette messe, nous suivons
sur l'écran la messe célébrée dans la
basilique supérieure. Cette année, c'est la Sardaigne
qui apporte l'huile d'olive nécessaire à alimenter pendant
un an la lampe devant le tombeau de Saint François.
Le troisième jour, enfin, rencontre
réelle avec François à l'Ermitage des Carceri,
dans les bois, retraite sacrée entourée de grottes.
Là, le calme, la nature, le silence, portent naturellement
à la contemplation, à la prière. Moments trop
courts.
Ensuite, au sanctuaire de Saint Damien,
dans cette petite église qui renferme le souvenir du Crucifix
byzantin qui parla à St François, une messe en français
en union avec un groupe de pèlerins italiens très heureux
de communier avec nous.
Et, si je dis que le dernier après-midi
nous avons emmagasiné dans nos têtes toutes les merveilles
de la Basilique St François :
- basilique inférieure,
- crypte, tombeau de St François,
- basilique supérieure,…
et avant de reprendre le car pour Florence, un dernier parcours dans
la Basilique Sainte Marie des Anges :
- Portioncule,
- Chapelle du Trepas,
- cloître,
- le rosier sans épines.
Et maintenant, il nous reste à
vivre avec tous ces souvenirs avant d'y retourner.
Jeannine PUTEAU
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