J'ai trouvé la conférence
sur " vivre ou survivre " particulièrement intéressante
pour les raisons suivantes :
D'abord elle était facile et
agréable à écouter, le ton du conférencier
étant chaleureux et convaincu, parfois assez libre. L'ensemble
du propos m'a paru très clair et l'analyse de la situation
réaliste tout en évitant l'écueil d'un pessimisme
inutilement destructeur.
Je trouve vraiment fécond de
dire que vivre c'est inventer, créer et espérer. Je
me réjouis aussi d'entendre que les idées pour l'Eglise
de demain sont à trouver avec tous les hommes qui veulent donner
du sens à notre monde. Toutes ces recherches doivent être
convergentes et non concurrentes.
Il me semble encourageant d'entendre
que les hommes de notre temps sont en quête de repères
que notre Eglise est particulièrement apte à leur apporter
si elle fait l'effort de s'adapter à la demande en étant
attentive, tolérante, convaincante et….. subversive, n'hésitant
pas à sortir des chemins balisés pour aller chercher
ceux qui n'y sont pas.
Tout cela ne veut pas dire qu'il est
simple de trouver une présentation adaptée du message
évangélique et les " recettes ", que nous
espérons tous un peu, n'existent pas. Nous sommes cependant
conviés à approfondir notre foi, à améliorer
notre disponibilité et à chercher un caractère
plus festif pour nos rencontres. Pas besoin d'attendre des directives
d'en haut pour entreprendre personnellement des actions dans ce sens.
Nous avons beaucoup de chance d'avoir
ainsi des occasions d'entendre des paroles si claires et positives
sur des sujets aussi importants !
Jean-Paul du Merle
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