Tout d'abord, Seigneur, nous vous remercions de ce que les
hommes aient accepté de devenir nos curés et nos vicaires.
Si, par hasard, ils avaient préféré des pantoufles,
une femme, un foyer, des enfants, nous serions bien ennuyés.
Et si c'était cela partout ?
Merci mon Dieu de leur avoir donné le courage du sacrifice.
Grâce à eux, nous pouvons nous nourrir du pain de vie,
former des foyers solides, nettoyer notre âme et mourir en paix.
Merci Seigneur pour les défauts de nos curés !
Des gens parfaits supportent mal la faiblesse, surtout celle des autres.
Des gens en bonne santé méprisent les petites autres.
Seigneur, vous avez mieux vu que nous en les choisissant, malgré
leurs défauts.
Et maintenant, Seigneur, nous vous prions pour le ministère de
nos curés.
Faites que s'ils réussissent, ils ne triomphent pas.
Et que, s'ils échouent, ils ne se découragent pas.
Votre règne n'est ni dans le succès, ni dans l'échec,
il est dans l'amour.
Gardez nos curés dans votre amour.
Nos curés sont des phénomènes !
Ils doivent être :
des pédagogues pour les enfants,
des spécialistes des questions du foyer,
des spécialistes psychologues pour la jeunesse,
des chefs-d'œuvre de science et de délicatesse au confessionnal.
Ils doivent :
aux réunions d'hommes, traiter des problème d'Eglise
en professeur,
aux réunions de dames, ouvrir l'Evangile en exégètes,
aux réunions d'hommes et de femmes faire les deux,
et sanctifier tout en comptant les points.
Un paroissien de Saint-Michel de Cotonou
Mai 2002
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