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20 Novembre 2011 – Fête du Christ Roi - Le Christ incognito Mt 25 Mardi
1er Novembre 2011 - Sur la route de la sainteté Dimanche
30 Octobre 2011 - A l’école de Jésus Dimanche
16 Octobre 2011 - « Rendez à César ce qui est à César MAIS à Dieu ce qui est à
Dieu. » Dimanche 20 Novembre 2011 – Fête du Christ Roi - Le Christ incognito Mt 25
Drôle de roi qui nomme roi ces sujets : le Christ que
nous nommons « Roi de l’Univers » est celui qui, au début de ce passage
d’Évangile, nous accueille en nous disant : « Venez, les bénis de mon Père,
recevez en héritage le Royaume.» Il dit donc que c’est nous, les hommes,
qui sont rois ! Oui, Dieu envisage pour nous que nous soyons des roi, bien logé, bien vêtu, bien nourri. Donc on ne doit pas
accepter la pauvreté, ni la misère comme quelque chose de normal. Et puis Jésus se présente comme celui qui viendra juger
le monde. Un seul critère de choix, subsistera, au dernier jour :
l'amour des « petits ». Toutes nos divisions humaines, seront d'un seul coup
abolies. Il n'y aura plus de distinction entre chrétiens, juifs, musulmans,
bouddhistes, ni même entre croyants et incroyants. Restera une seule séparation
: ceux qui ont appris à aimer leurs frères et ceux qui ne l'ont pas fait. Nous
ne serons pas jugés sur notre pratique religieuse, ni sur la qualité de notre
foi, ni sur l'intensité de notre prière. Nous ne serons jugés, jaugés que sur
l'amour. Et même pas sur l'amour de Dieu : uniquement sur l'amour de nos
frères. Voilà bien une bonne nouvelle, qui concerne l'humanité entière.
L'humanité ne peut être sauvée, libérée que par l'amour : message proprement
universel. Jésus se fait solidaire de tous les malheureux : il est leur frère :
les secourir ou les ignorer ; c’est donc l’attendre lui-même ! « J'ai eu faim. M'avez-vous donné à manger ? »,
Nous dit-il. Il y a ces millions d'hommes qui vivent avec la faim au
ventre ! Mais Il y a d'autres faims : la faim d'être aimé, d'être reconnu, la
faim de justice, la faim de paix, la faim de travail, pour tant de demandeurs
d'emplois. Ce sont les faims de nos contemporains. Allons-nous fermer nos yeux
et nos oreilles ? « J'étais étranger, m'avez-vous accueilli ? » Savons-nous reconnaître en tout étranger le visage de
Jésus ? Et il y a d'autres manières d'être étranger : On peut se comporter
comme des étrangers dans sa propre famille, même entre mari et femme quand on
ne communique plus. « J’étais en prison, m’avez-vous visité ? » Des prisonniers, il n'y en a pas que dans les prisons.
Tous ceux qui sont enfermés, torturés, éliminés à cause de leurs idées ; tués à
cause de leur foi. Et aussi ceux qui sont "prisonniers" de leurs
idées fixes, ou prisonniers de la drogue, de l'alcool… Le Christ nous invite à faire preuve d'imagination, pour
être de ceux qui libèrent, ici, autour de nous, par l'attention et l'amour
qu'ils portent à leurs frères. Car le Christ est INCOGNITO sur cette terre.
Nous le savons présent dans l'Eucharistie, il nous faut apprendre à le
reconnaître tout autant dans les "petits" que nous côtoyons. « Au soir de cette vie, nous dit Saint Jean de la
Croix, tu seras examiné sur l'amour. » P. Norbert _______________________________________________________ Mardi 1er Novembre 2011 - Sur la route de la sainteté
L’Eglise nous invite en cette fête de Toussaint à jeter un
regard à la fois lucide et optimiste sur son histoire, sur notre histoire : sur
le passé, comme sur le présent et l'avenir. Dans ce passage de l'Apocalypse (7, 2-4.9-14) (apocalypse
= lever un coin du voile), Saint Jean nous invite à nous transporter à la fin
des temps pour contempler la réussite de l'humanité à travers les péripéties de
l'histoire (guerres, souffrances)... Bonne Nouvelle que l'Eglise nous invite à découvrir : un
monde réussi. A la fin, on retrouve une foule immense de gens qui ont fait le
passage de la mort parce qu'ils ont bien vécu et participent à la joie et à
l'Amour éternel en Dieu. Ce qu’on appelle cela le Ciel. Il n’y a pas que les saints du calendrier. Il y a tous
les autres. L'Eglise nous dit: "Tu peux réussir, comme les autres, aussi
bien qu’eux." car ces gens qui ont vécu avant nous et qui sont dans la
joie du ciel, c'étaient des gens comme nous. Il y en avait des bons et des
moins bons, même des criminels, même des prostituées et des voleurs. C'est
Jésus qui le dit! Nous pouvons espérer que tous les morts y sont présents.
Mais il y a une condition : c'est de regarder vers le Saint : Jésus. Ce texte
des Béatitudes ; c'est le "portrait-robot" de Jésus. Nous sommes "sanctifiés", rendus saints par la
vie, la mort et la résurrection de Jésus, dans la mesure où nous cherchons à
lui ressembler. Il y a un saint, et il y a nous, qui cherchons à devenir des
saints. Notre vie de disciples de Jésus consiste à essayer de lui ressembler.
Si chacun de nous, selon son tempérament, essayait au long de sa vie de vivre
une seule béatitude (contre la misère ou pour la paix ou la justice par
exemple), tout serait changé. Chacun de nous serait sûr de réussir sa vie et de
participer à la réussite de l'humanité. En relisant les Béatitudes, chacun de nous, là où il est,
est capable de ressembler un peu à Jésus Christ, et ainsi de prendre un chemin
qui mène au bonheur. P. Norbert. _______________________________________________________ Dimanche 30 Octobre 2011 - A l’école de Jésus
Jésus critique l’attitude des chefs religieux de son
époque parce que ces gens n'aiment pas. Ils s'aiment eux-mêmes ! Pour eux, Dieu n'est qu'un comptable. Ils se font une
fausse idée de Dieu ! De serviteurs, ils sont devenus propriétaires de cette
Parole. Ils veulent donc des titres, de la considération, des honneurs. Cette parole de Jésus, elle est pour nous aujourd'hui. Pour les prêtres bien sûr, dont les actes doivent être en
conformité avec ce qu’ils enseignent, qui ne pas faire passer leur propre idéologie
sous couvert de la Parole de Dieu, qui ne doivent pas utiliser leur pour
obtenir respect, considération, et même avantages matériels… Pour tous chrétiens aussi. Car cet évangile nous demande
de changer d’attitude. Pour cela, il y a une solution, et Jésus nous la donne.
Il nous dit : « Vous êtes tous enseignés. », tous, le pape, les évêques, les
prêtres, les fidèles. Tous, sur le même pied d'égalité, avons à nous mettre à
l'école du seul Maître, du seul "pédagogue", Jésus. Nous sommes tous
frères, tous les disciples d'un seul Maître. Il ne doit pas y avoir d’un côté
l’Eglise enseignante et de l’autre l’Eglise enseignée, élevés à la même école. Il y a là quelque chose de très important pour réviser
nos manières de voir et nos manières de vivre dans l'Eglise. Non seulement à la messe, mais tout au long de notre
existence. Est-ce que, partout, nous nous conduisons en frères, en
"condisciples", fréquentant la même école ? à
l'école de Jésus. Certes, nous avons nos fonctions propres, des ministères différents
; mais il n'y a pas ceux qui "apportent" et ceux qui reçoivent. Ce nouveau type de relation reste toujours à réaliser, ou
du moins à améliorer. A chacun de nous de le vivre, dès aujourd'hui. P. Norbert _______________________________________________________ Dimanche 16 Octobre 2011 - « Rendez à César ce qui est à
César MAIS à Dieu ce qui est à Dieu. »
L’Evangile n'a pas à cautionner nos choix politiques, pas
plus que nos choix économiques ou d'ordre social. Nous n'avons à adorer et à servir que Dieu seul. Lui seul
est l'absolu. Tout le reste, c'est du relatif. P. Norbert |