Jeudi 17 Mai - Ascension. 1
Dimanche 29 avril - Dimanche du
Bon Pasteur 2
Dimanche 29 janvier 2012. 3
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- « Où est Jésus après sa résurrection et son ascension ?
»
- « Au ciel », c’est la réponse instinctive.
La Bible ne dit jamais « au ciel », mais « dans les cieux
», ce qui signifie, dans le langage biblique où l’on ne prononce pas le nom de
Dieu, simplement : « en Dieu ». Car on ne
localise pas Jésus ressuscité. Et c’est uniquement symbolique que de lever les
yeux au ciel pour le prier. Les apôtres qui l’ont vu disparaître de leurs
regards, se diront ensuite entre eux qu’il est « toujours avec nous », comme il
nous l’avait promis.
Nouvelle forme de présence, plus intime et
plus dynamique, où ce qu’il leur avait dit va ressurgir en
leur esprit et les « motiver », c’est-à-dire les mettre en mouvement. Ils vont
immédiatement aller dans le monde entier annoncer cette nouvelle bonne nouvelle
! Malgré les dangers et les persécutions, au risque de leur vie, à une vitesse
incroyable allant probablement jusqu’en Inde moins de 100 ans après ! Ils
brûlaient de crier partout la bonne nouvelle d’une vie nouvelle, d’un monde
nouveau, se redisant sans cesse les uns aux autres : « Le
Seigneur est avec nous. »
Cette expansion chrétienne se fait peu à peu en
profondeur, comme une prise de pouvoir.
Car lorsque nous proclamons que « Jésus est monté » ; il faut comprendre, comme
pour une vedette ou un homme politique qui monte ! Saint Paul le décrit très
bien en disant que Jésus, qui était de condition divine, qui s’est abaissé au
plus bas de la condition humaine, a été « relevé…à la droite de Dieu. ». Paul
explique l’Ascension du Christ comme une idée de domination : « monter », c’est
« surmonter », dominer. Non pas sur l’homme mais une domination pour l’homme. Paul dit que
nous étions des esclaves dominés par des forces qui pèsent sur nous (lois naturelles,
le « destin »…mais aussi lois de l’économie dans un libéralisme immoral,
pouvoirs politiques totalitaires, règne de l’argent, volonté de puissance… Le
Christ, dit saint Paul, prend le pouvoir sur tout cela.
P. Norbert
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Dimanche
29 avril - Dimanche du Bon Pasteur
Au temps de Jésus, le berger avait un travail pénible et
qui n’était pas bien considérée, traité de mécréants et de voleurs parfois.

Pourtant de grandes figures bibliques étaient bergers.
Notamment David qui gardait le troupeau familial quand le prophète Samuel est
venu le chercher pour lui conférer l’onction royale.
L’image du berger donnée par Jésus n’est donc pas mièvre.
Le berger exerce une activité de service et d’attention à chacun. L’image du
berger sens de sens avec Jésus. Il n’est pas celui qui conduit, qui dirige ou
qui commande. Le « vrai » berger, nous dit Jésus, est celui qui donne sa vie
pour ses brebis, qui connaît ses brebis et que ses brebis le connaissent et qui
il rassemble dans l’unité les brebis dispersées. Nulle part il n’est question
de commander, de dominer.
Le Christ est le vrai berger parce qu’il ouvre une porte
quand, le premier, il franchit la porte de la mort qui nous retient captifs.
De même, l’image du Père est à transformer. En regardant
Jésus, nous apprenons que Dieu se révèle être le vrai Pasteur comme Jésus. Son
Père est celui qui donne. Il est la grâce, la gratuité, l’amour gratuit.
Nous devenons à notre tour de vrais bergers en imitant le
Christ dans nos vies. Nous devenons comme Dieu.
P. Norbert
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« Mais qui es-tu, Jésus ? Fais-moi connaître tes chemins.
»
On était frappé par son enseignement, car il enseignait
en homme qui a autorité.
Jésus ne se contente pas de commenter l’Ecriture. Ce
qu’il dit vient de lui, du plus profond de sa personnalité. Il SE dit, car il
est la Parole de Dieu. Mais les gens de Capharnaüm ne peuvent pas encore le
savoir. Ils ne peuvent que se poser la question : « Mais qui est-il ? » Et
progressivement, les gens pourront apporter une bonne réponse.
Jésus interpella L’esprit mauvais vivement : « Silence !
Sors de cet homme. »
La révélation de l’identité doit se faire
progressivement. Pour mieux le connaître, il me faudra en plus un lent
compagnonnage, une fréquentation assidue, et surtout il me faudra apprendre à
l’aimer. Et c’est sans doute ce qui manque essentiellement à cet esprit mauvais
qui dit à Jésus : « Je sais qui tu es ». Il lui manque l’amour.
--> un conseil : lire l'évangile de Marc en continu
(moins de 2 heures).
P.Norbert.