Le mot du curé
Que faire cet été, qu’il fasse chaud ou qu’il pleuve ? Pendant l’été, que vous restiez à Châtenay-Malabry, ou que vous alliez ailleurs, « soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous, mais faites le avec douceur et respect » ; comme le dit l’apôtre Pierre (1 P 3,15-18).
Oui nous portons au cœur de notre vie une bonne nouvelle : le Christ. Comment l’apporter à nos contemporains ? Surtout s’ils n’ont aucune soif du Dieu vivant ? J’apprécie beaucoup la réponse du Père Loew qui dit comment faire boire un âne qui n’a pas soif :
« Comment faire boire un âne qui n’a pas soif. Et comment, toute révérence gardée, donner la soif et le goût de Dieu aux hommes qui l’ont perdu ?... Ils se contentent du pastis, de la télévision, et d’Internet ».
Comment faire boire un âne qui n’a pas soif ?
- des coups de bâtons ? Non, c’est une méthode trop brutale ! Et s’il est têtu, il refusera !
- lui faire avaler du sel ? Non, c’est torture psychique ! Et s’il est têtu, il refusera !
- lui donner une carotte pour le faire avancer et ainsi le rendre plus conciliant ? Non, c’est le manipuler ! Et s’il est têtu, il refusera !
Une seule réponse : trouver un autre âne qui a soif… et qui boira longuement, avec joie et volupté, aux côtés de son congénère. Non pour lui donner le bon exemple, mais parce qu’il a fondamentalement soif, vraiment simplement soif, perpétuellement soif.
Un jour, peut-être son frère, pris d’envie, se demandera s’il ne ferait pas mieux de plonger lui aussi son museau dans le baquet d’eau fraîche.
Oui, des hommes ayant soif de Dieu sont plus efficaces que tant d’âneries racontées sur lui… »
Peut-être alors, donnerons-nous le goût à nos contemporains de rencontrer Jésus-Christ ressuscité, pour s’entendre dire : « Celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai, une Eau Vive, n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la Vie Éternelle. »
Très bon été à tous !
Père Didier Rapin, curé