LE PETIT GERMINALdu 26 janvier au 9 février 2014 - N° 338
Le mot du curé
Après neuf années que j’ai pu vivre comme aumônier de l’hôpital Ambroise Paré (AP-HP) à Boulogne-Billancourt, je reste toujours très attentif aux messages divers reçus à l’occasion de la Journée Mondiale des Malades, notamment celui de notre pape que je veux vous partager ici.
La 22ème Journée mondiale des malades sera célébrée le 11 février 2014, comme chaque année en la fête de Notre Dame de Lourdes. Le pape François vient d'en délivrer le message. Il a pour thème : « Foi et charité : nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères ; avec le Christ, la souffrance n'a plus le dernier mot. ».
Notre pape s’adresse tout particulièrement aux personnes malades et à toutes celles qui les assistent et qui les soignent. Il y rappelle que Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension :
- une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ;
- transformées parce que, en union avec le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives. Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit.
Le pape ajoute : « Par le baptême et la Confirmation, nous sommes appelés à nous conformer au Christ, le Bon samaritain de tous ceux qui souffrent. À ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères?. Lorsque nous nous approchons avec tendresse de ceux qui ont besoin de soins, nous apportons l’espérance et le sourire de Dieu dans les contradictions du monde. Quand le dévouement généreux envers les autres devient le style de nos actions, nous donnons de la place au coeur du Christ et nous sommes réchauffés, offrant ainsi notre contribution à l’avènement du Royaume de Dieu. »
Chers paroissiens, je vous recommande à tous cette journée qui se veut un temps fort de prière, de partage, d'offrande de la souffrance pour le bien de l'Église et un appel à tous à reconnaître dans les traits du frère malade le visage du Christ. 

Père Didier Rapin, curé
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