"Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes" Prologue de l'Evangile de Saint Jean
   

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Petit Germinal 2011 - Novembre - Ignace de Loyola écrivait ...

 

lampe1b.gifLe mot du curé,                                                                       

Nous approchons en ce mois de novembre, de la «fin de l’année liturgique » (eh oui dès le dernier dimanche de novembre s’ouvrira une nouvelle année liturgique qui commence par le temps de l’Avent). Et l’Église nous propose, pour les trois premiers dimanches de novembre, trois passages de l’évangile, extraits, précisément, du dernier grand discours de Jésus, où Matthieu a regroupé les enseignements sur les « derniers temps », et plus précisément sur la venue du Christ à la fin des temps et sur l’attente de cette venue.


Attendre ! Attendre quelqu’un qui tarde à venir. Notre Credo nous fait dire que « nous attendons le retour de Jésus » : « II reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts. » Mais le rendez-vous est imprévisible. Et Jésus nous avertit : le risque est de s’endormir, d’oublier. A force d’attendre Dieu, « qui tarde », qui reste apparemment lointain, on finit par se lasser, et c’est la tiédeur, la routine, l’engourdissement. L’usure du temps, la routine, la fatigue et les souffrances endorment notre foi, notre espérance et notre agir.


Compter sur l’amour de Dieu et sur les autres ne nous dispense pas d’agir, bien au contraire. Certes, l’aide gratuite du Seigneur nous est acquise, et la Communion des Saints est une chaîne de solidarité. Mais ce recours à une limite, celle de notre engagement personnel. Dieu ne nous traite pas en assistés. Il n’est pas possible de se décharger de sa responsabilité et de son effort personnel de conversion pour être exact au rendez vous de Dieu. Il arrive un moment où personne ne peut nous aider parce que tout dépend de notre liberté.


Alors comment vivre cette attente de la venue du Christ ? Ignace de Loyola écrivait : « Que la première règle de vos actions soit d’agir comme si le succès dépendait de vous et non de Dieu, et de vous abandonner à Dieu comme s’il devait tout faire à votre place ».


Père Didier Rapin, curé     
 
 

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Date de création : 05/11/2011 @ 21:50
Dernière modification : 19/11/2011 @ 22:11
Catégorie : Petit Germinal 2011
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