À cause de cette parole du Christ, reçue comme un envoi en mission, chaque
jour des bénévoles de nos paroisses, fidèles et discrets, assurent une présence chrétienne auprès des personnes malades ou âgées.
Quelques exemples :
> Dans les maisons de retraite de Châtenay, une fois par mois, est célébrée l’eucharistie pour les résidents. Cette messe est préparée et animée par trois ou quatre paroissiens du quartier. Les autres semaines a lieu un temps de prière, pour les résidents qui le souhaitent, avec lecture des textes du jour.
> Un groupe de « veilleurs » se préoccupe de repérer les personnes malades isolées dans le quartier pour leur apporter réconfort et petits services.
> Tous les mercredis, Madame Y. se rend à l’hôpital de secteur passe dans les chambres du service de gériatrie. Ses visites sont attendues avec impatience.
> A l’issue de la messe, Monsieur G. porte chaque dimanche la communion à sa femme devenue invalide et incapable de se déplacer.
> Un système d’appel est organisé avec un établissement de soin pour les demandes urgentes. Un prêtre peut ainsi être contacté pour se rendre rapidement au chevet d’une personne en fin de vie.
> Un groupe de bénévoles formés spécialement tient deux fois par semaine une permanence d’accueil religieux et d’écoute pour les patients à l’aumônerie d’un grand hôpital psychiatrique du secteur.
Ces missions peuvent paraître difficiles. Elles le sont. Confrontation à la souffrance de l’autre, peur de ne pas savoir faire, de ne pas trouver les mots, hésitation sur notre propre foi face à la mort, timidité…
On ne peut faire cela seul. L’équipe, tout d’abord, est le lieu principal où on puise la force et le ressourcement indispensable, dans le partage des situations rencontrées et la prière.
Mais aussi toute la communauté paroissiale peut « porter » les bénévoles engagés auprès des malades.
Et puis l’Esprit Saint souffle. Chaque bénévole a pu faire l’expérience un jour ou l’autre, assis auprès d’un malade souffrant, d’une force qui est donnée, d’un amour plus grand que son impuissance, et qui peut soulager, apaiser, réconforter.
Que chacun de nous se sente donc concerné dans cet appel à l’amour fraternel avec nos frères et soeurs malades ou âgés. Soit directement en s’engageant dans une équipe, soit indirectement à travers le soutien mutuel et la prière communautaire.
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