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Œcuménisme  
       
       
Chers amis de l'église reformée de France
 
           
 

Prédication
1ère Epître
de Pierre
Mme.le Pasteur I.Pierron

7 avril 2002

Homélie du 5ème Dim.C
4 fevrier 2001

Lettre à nos amis de l'Eglise réformée
17 sept. 2000

Lettre à mes frères et sœurs catholiques
29 sept. 2000

Réponse du conseil presbitéral
13 oct. 2000

rencontres 1997

communauté protestante de Robinson

   

Chers amis de l'église reformée de France .

Vous aussi l'Eglise de Jésus-Christ qui est à Robinson, vous êtes nos soeurs et frères bien-aimés,
Un texte romain récent, l'instruction de la congrégation pour la doctrine de la foi, a blessé certains d'entre nous et doit surprendre plus d'un chez vous.

Nous ne voulons pas sombrer dans le découragement et l'éloignement.

Il avait bien raison celui d'entre vous qui écrivait en 1995:

" Il me semble que le problème de la coupure entre catholicisme et protestantisme reste finalement lié à celui de l'autorité, et c'est vrai qu'il y a pour l'instant un abîme infranchissable. Mais je ne m'intéresse pas du tout à l'oecuménisme institutionnel, car je crois à la destination originairement pluraliste du christianisme - c'est pour cela sans doute que je ne suis pas catholique.
J'ai du catholicisme une intelligence de voisinage. Je vis celle ci de deux façons: d'une part au plan de la vie locale , paroissiale - celle des communautés de proximité -, d'autre part au plan du travail intellectuel, exégétique, théologique et philosophique... "

Paul Ricoeur, La critique et la conviction, entretien avec François Azouvi et Marc de Launay, Calmann-Lévy, 1995,p.251

Nous espérons que vous continuerez à accepter notre collaboration au plan local. Nous le souhaitons.

Continuons l'oecuménisme de voisinage.

Des paroissiens de la communauté catholique de Saint Germain l'Auxerrois de Chatenay-Malabry, qui soutiennent qu'il est malgré tout, possible de croire à la destination originairement pluraliste du christianisme, sans cesser de vivre la foi chrétienne dans l'Eglise catholique.

Les 16 et 17 septembre 2000

 
       

Lettre signée par les paroissiens de Saint Germain les 16 et 17 septembre 2000

A propos du texte Dominus iesus dont il est question,
   - Télécharger le texte Dominus iesus au format PDF
   - On lira avec intéret l'éditorial de Michel Kubler parru dans La Croix du 6 septembre 2000:
Relativisme et absolutisme
Au cœur d'une année jubilaire, on ne peut manquer de s'interroger sur la déclaration publiée hier par le cardinal Ratzinger. Deux jours après la béatification de Pie IX et Jean XXIII, le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi semble fulminer des anathèmes dignes du syllabus et serrer les boulons la ou Jean Paul II suit œuvre du pape Roncalli pour la rencontre des religions et la réconciliation des confessions. Cela fait désordre.
Le plus fâcheux n'est pas dans cette contradiction apparente, car elle relève moins d'une opposition entre le pape et l'un de ces adjoints que de clivages entre sphères du vatican au moment ou la bride se relâche sur le cou de la curie. Ce qui fâche c'est surtout ce besoin de réagir à un danger de relativisme par un réflexe d'absolutisation. Etait il nécessaire au cardinal Ratzinger, pour veiller - fort légitimement - sur la foi reçue des apôtres, de durcir l'affirmation selon laquelle, seule face aux autres, l'Eglise catholique détient toute la vérité?
La déclaration dominus Iesus s'appuie sur un énoncé majeur de Vatican II: L'unique église du christ "subsiste dans" - ou "est présente dans" - l'Eglise catholique (Lumen gentium n. 8). Le concile adopta cette formulation pour cesser de dire que l'Eglise du christ "est" l'église catholique. Il affirmait, dans une ouverture œcuménique historique, que l'Eglise catholique possède certes la plénitude de la vérité révélée et des moyens du salut, mais que d'autres Eglises peuvent en disposer, hormis la reconnaissance de la primauté romaine. Or le texte publié hier suggère au contraire une identité entre Eglise du christ et Eglise catholique, et fait dériver de celle ci toute vérité que les autres peuvent receler.
Cette relecture aura des conséquences ruineuses au plan œcuménique, favorisées par l'opposition entre "Eglises" (d'Orient) et "communautés ecclésiales" (issues de la réforme). Certes cette opposition vient de Vatican II. Mais ces catégories, qui relèvent de la préhistoire en manière œcuménisme catholique, restent-elles de mise après trente cinq ans de chemin commun à l'ensemble des églises? Là encore, l'absolutisme qui renferme sur soi-même peut faire plus de mal qu'une juste relativisation qui permet de s'ouvrir à l'autre.

Michel Kubler (Editorial de "La Croix" 6 du septembre 2000)

 

 
 
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