J'ai vu avec beaucoup de plaisir un film qui vient de sortir : "D'une seule voix".

C'est l'histoire de la tournée en France (faute de pouvoir le faire ensemble dans leur pays) d'une centaine de musiciens juifs, palestiniens musulmans et chrétiens (comme les religieuses de Taybeh, près de Ramallah, chez qui j'ai déjà séjourné et avec qui je suis encore en contact).

Filmé en 2006, le film est présenté sur  www.duneseulevoix-lefilm.com il est recommandé dans le bulletin du Secours Catholique. Ce n'est ni pleurnichard, ni utopiste, mais ça sonne juste (pour les musiciens, la justesse est une forme de la justice!).

Ce film a eu des récompenses dans plusieurs festivals confidentiels, mais il ne restera pas longtemps en salle, il vaut mieux aller le voir rapidement.

Xavier LEBRUN
organiste à St Germain
webmestre des sites www.choeurinfo.com et http://orgue.sorbonne.free.fr

 

Les psaumes ouvrent à l'universel, ils tentent de proposer une réponse à la quête du bonheur en posant la question : qu'est-ce que l'homme juste? Ils affirment que Dieu est à la racine de toute vie et qu'il a donné à l'homme, dès le commencement, une transcendance pour l'associer à son œuvre de création.

De même que Moïse a fait descendre la loi de Dieu pour la faire connaître aux hommes, de même les psaumes font remonter la prière de louange vers Dieu : « ils rendent en ferveur et prière ce que Dieu a donné en pure grâce. »

Les Psaumes se démarquent donc des autres textes bibliques : ici pas de récits, pas de conseils de sagesse, pas de chronique historique, pas de prescriptions rituelles, pas d’exhortation. Le psautier est tout simplement un recueil de chants liturgiques, très anciens. Ils ont sans doute été recueillis et sélectionnés par des scribes, puis rassemblés sous forme d’un livre vers le lllème siècle avant Jésus Christ. Le Psautier est en quelque sorte le « livre de chants », confectionné pour les besoins de la prière de la communauté du Temple. Auparavant ces textes circulaient dans les communautés, en fonction des besoins et des événements.

Qui a écrit les Psaumes ?
Est-ce vraiment le roi David ou les autres auteurs parfois nommés ? Une question difficile. Dans ces époques anciennes, la notion d’auteur individuel telle que nous la connaissons, de « propriété littéraire », n’existe pas. Les textes sont sans cesse repris, remaniés, complétés, actualisés en fonction des circonstances. Des éléments très anciens peuvent être récupérés et intégrés tels quels dans des versions rénovées, avec même des emprunts à des religions voisines. David, mentionné parfois comme auteur en tête du texte, doit plutôt être considéré comme le père spirituel des psalmistes. La tradition le représente comme la figure emblématique des Psaumes, tout comme Moïse est la figure emblématique de la Loi et Salomon celle de la Sagesse.

Techniquement les Psaumes sont des poèmes de structure hébraïque, toujours destinés à être chantés. Des indications musicales nous sont parvenues par delà les siècles. La construction rythmique est différente de ce que nous connaissons. On trouve fréquemment des couples de versets qui se répondent deux à deux, soit en opposition, soit en répétition. Ces parallélismes, qui correspondent au balancement des idées, créent une sorte de balancement sonore, et peut s’accompagner du balancement des corps. La danse n’est jamais loin du chant dans l’expression liturgique.

En terme de contenu, on trouve beaucoup de choses dans les Psaumes : louange, supplication individuelle ou collective, cri de révolte, de confiance, de reconnaissance, mais aussi instruction. Toute expression liturgique a une dimension pédagogique, il en est de même pour les Psaumes. Le point commun des Psaumes, c’est certainement leur très grande humanité.

Cris de l’homme vers Dieu, collectés au long de l’histoire d’Israël, ils sont aussi notre histoire, celle de l’homme croyant qui se tourne vers son Dieu. Dans les Psaumes nous partageons les émotions et expériences du Peuple d’Israël, leurs mots deviennent nos mots. La grande force des Psaumes vient de ce qu’ils disent, dans un grand jaillissement, tout le poids des peines et des joies de l’homme debout tourné vers Dieu.

Pourquoi prier les psaumes aujourd’hui dans nos églises ?
Tout d’abord parce que c’est la prière de Jésus. Ainsi son angoisse au moment de la Passion s’exprime dans un verset de Psaume : Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné ? Ensuite parce que des générations de croyants, juifs et chrétiens de toute confession, depuis des siècles, ont prié avec ces mêmes chants et continuent encore à le faire, en particulier dans l’office quotidien (laudes, vêpres, complies, …).
En reprenant ces versets, qui nous viennent du fond des siècles, nous unissons nos voix à celles de la foule des croyants qui nous ont précédés, nous nous inscrivons dans le long compagnonnage de Dieu et des hommes dans l’histoire.
 

Claire Girard et Jean-Paul du Merle
 

Moi, c’est Sylvie, j’ai 53 ans, et ça fait des années que je m’étais promis d’aller à Taizé.

Comme beaucoup je connaissais la réputation de Taizé, j’avais reçu chez moi trois jeunes pèlerins lors du rassemblement de Taizé à Paris. Et j’ai toujours lu et apprécié les écrits de frère Roger.

Mon mari et moi nous étions donc portés volontaires à l’avance auprès des responsables pour accompagner les jeunes lors de leur prochain voyage. Sans pour autant être aucunement impliqué dans le fonctionnement de l’aumônerie de Chatenay. Un de nos fils était dans le groupe, mais c’est vraiment une expérience personnelle que je recherchais.

Mon attente donc était grande, je n’ai pas été déçue. Dès l’arrivée, quel accueil ! Et pas seulement sur le plan pratique. Où que tu en sois dans ta vie, croyant, athée, en chemin avec des épisodes de doute, tu es le bienvenu à Taizé, tel que tu es, aujourd’hui.

Les moines, dans une attitude de grande simplicité, ne donnent aucune leçon, n’assènent pas de grandes certitudes qui pourraient tenir à distance. Ils témoignent de leur foi comme d’une attitude de confiance totale en Dieu, qui passe bien avant un « savoir » ou un « connaître ». Nous avons tous un chemin propre à parcourir.

La simplicité, mot clé de cette expérience sans doute. D’abord les conditions d’hébergement, basiques, voire spartiates ! Le décor de l’église ensuite, très dépouillé. Et puis la liturgie et les chants, les fameux chants de Taizé. Leurs mots extrêmement simples et inlassablement répétés, touchent chacun au cœur, immédiatement. Ils résonnent pour longtemps dans ma tête. Je me sens emplie d’une joie qui ne demande qu’à rayonner dans mon quotidien.

Je crois que ce voyage a aussi fait évoluer mon regard sur les jeunes. Mon mari et moi avons vécu ces journées avec eux, des liens se sont créés. Et comme les frères de Taizé, apprenons à les recevoir comme ils sont aujourd’hui, dans la globalité de leur personne, à faire confiance, à les laisser vivre ce qu’ils ont à vivre, sans projeter sur eux nos désirs.
 

Bonjour ! Je m’appelle Madeline, j’ai 15 ans, et je suis en 1ère au lycée Mounier.

En dehors du lycée, j’aime le volley et la musique, je joue du violoncelle. Et puis ma vie à l’aumônerie et chez les scouts a aussi beaucoup d’importance pour moi.

A la Toussaint je suis partie à Taizé avec les autres jeunes de l’Aumônerie de Chatenay. Nous étions une trentaine, presque tous les jeunes de 2de, 1ère et terminale. C’était ma deuxième visite à Taizé, et c’était toujours aussi bien !
Taizé est un lieu unique, serein, une sorte de bulle. Tout le monde est mélangé. On peut parler à n’importe qui, dans toutes les langues, adieu les préjugés, adieu les peurs.

La prière à Taizé m’a beaucoup frappée. On est tous assis, dans une église gigantesque. Et on fait silence. Silence absolu pendant 10 minutes. Je ne croyais pas que j’y arriverais, c’est très impressionnant. C’est un temps de pause, on est libre dans sa tête. Et puis les chants méditatifs sont très beaux, surtout avec la voix des frères qui chantent si bien.

Les temps de fête sont aussi magnifiques. Dans des grands chapiteaux on est tous ensemble, chaque groupe entraîne les autres dans un jeu ou un chant de son pays. On rencontre plein de monde, on chante en suédois, en allemand, en espagnol, on danse avec des inconnus… C’est la spontanéité totale.

Et quand on revient, il y a un peu de nostalgie bien sur, mais l’expérience vécue est si forte qu’elle nous rend optimistes, plus confiants. Et le lien créé entre nous est inoubliable, notre groupe n’a jamais été aussi uni, l’aumônerie est plus riche. Et les chants de Taizé restent dans nos têtes.

Mon meilleur souvenir ? Sans doute le temps de prière où un frère allume une bougie au cierge pascal et transmet la flamme à tous. Peu à peu la lumière se répand jusqu’à remplir l’immense lieu de prière. C’est une image forte que je n’oublierai jamais.

En Septembre, Christian Delian (c’est son prénom !) a emménagé dans l’appartement laissé temporairement vacant par le Père Denis.

Né en Bulgarie, il est arrivé en France à l’âge de 14 ans. Il est actuellement directeur d’une association d’aide à la personne.

Baptisé sous le manteau en Bulgarie, c’est en France que Christian Delian découvre réellement la foi chrétienne, à l’aumônerie de Jussieu, qui à cette époque était animée par le père Pascal Golnish.

Partagé entre les catholiques français et son origine bulgare, il opte finalement pour l’église orthodoxe. Il appartient à la communauté Saint Séraphin du XVème arrondissement, dont le prêtre est le père Nicolas Cernokrak, doyen de l’institut St Serge. Il raconte comment son expérience  de jeune étudiant à Taizé a été déterminante :

« J’ai participé à mon premier rassemblement européen de Taizé à Munich, en 1993. Je voulais être simplement un chrétien de plus. En voyant tous ces jeunes, chrétiens comme moi, venant de toute l’Europe, je me suis dit : voici, j’ai 80 000 frères et sœurs ! Dans le village, à Taizé, je me suis tout de suite senti chez moi dans cette communauté. Et je sens toujours un lien avec son esprit si particulier : esprit de jeunesse, de joie et de fête, esprit de bienveillance et de sourire.

J’aime la prière de Taizé et ses chants méditatifs. Dans la liturgie orthodoxe, malgré la beauté et la profondeur des textes liturgiques, l‘assemblée ne chante pas. Les chants sont trop compliqués. Chanter, comme à Taizé, c’est pouvoir s’exprimer et être en communion avec l’assemblée. Le chant méditatif permet d’entrer dans une paix intérieure, en se concentrant sur une simple phrase qui a un sens profond. J’y trouve une force, un repos auprès du Seigneur. »

Pour faire partager son expérience aux paroissiens de Saint Germain, Christian Delian anime tous les mois une prière paroissiale « à la manière de Taizé ».

Rendez vous donc
Les 3ème jeudi du mois, dans l’église, de 20h45 à 21h45.

 

Ce cathé-découverte (le samedi 7 Novembre 2009) a réuni au cours d'une séance tous les enfants du catéchisme autour du thème "Dieu nous confie la terre".

Après avoir regardé quelques images de notre planète (Fim Home de Yann Athus Bertrand), les enfants ont écouté Christian Boyanov (Prière paroissiale de taizé)  parler de la création, de l'oeuvre de notre Seigneur et de la façon dont ils peuvent la respecter au quotidien.

Les enfants ont ensuite participé à un atelier de leur choix:

- Faire du Beau (activité dessins)

- Protégeons notre planète (apprendre à trier, recycler, faire du papier et mimer des gestes pour respecter la planète)

- Ecrire un conte écologique

La séance s'est achevée par une mise en commun des travaux et une prière, avec tous les enfants, leurs parents, David Roure et l'équipe des catéchistes.

Découvir : le conte et quelques images...
 

Irénée de Lyon (v.130-v.208) : "La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme c'est la vision de Dieu",

Augustin d'Hippone (354-430) : "Ama e fac quod vis",

Ignace de Loyola (1491-1556) : "Ce n'est pas d'en savoir beaucoup qui satisfait et rassasie le cœur, mais de ressentir et goûter les choses intérieurement",

François de Sales (1567-1622) : "La vraie et vivante dévotion, ô Philothée, présuppose l'amour de Dieu, ains elle n'est autre chose qu'un vrai amour de Dieu",

Abbé Mugnier (1853-1944) : "Pourquoi ne peut-on pas servir la vérité avec la bonté, la douceur ? Qu'est-ce que la persuasion si ce n'est tout cela ? Pourquoi blesser Dieu avec ce qu'il nous a donné de meilleur ?",

Thérèse de Lisieux (1873-1897) : "Il se lassera plus vite de me laisser attendre que moi d'attendre",

Pierre Teilhard de Chardin  (1881-1955) : "La mort de l'égoïsme, c'est de comprendre qu'on est un élément d'un Univers qui se personnalise (si j'ose dire) en s'unissant à Dieu (je ne dis pas : en devenant Dieu). Alors, ce n'est plus soi qu'on aime en soi",

Gustave Thibon (1903-2001) : "Tout ce qui n'est pas de l'éternité retrouvée est du temps perdu, "Il faut tendre et non prétendre", "Ce qui manque le plus à nos contemporains, c'est la faculté de ruminer", "Notre vocation humaine, c'est retrouver l'homme intérieur en nous",

Madeleine Delbrêl (1904-64) : "Si tu vas au bout du monde, tu trouveras la trace de Dieu; si tu vas au bout de toi-même, tu trouveras Dieu lui-même",

Walter Kasper (1933) : "L'amitié avec Jésus-Christ est la réponse à la dernière question et à la plus profonde que nous, hommes, nous nous posons, c'est la question de la vie et de l'accomplissement de la vie que nous ne trouvons finalement qu'en Dieu",

Louis-Marie Billé (1938-2002) : "Il ne s'agit pas de faire de notre foi quelque chose de rationnel, mais il est légitime de chercher à comprendre pourquoi elle n'est pas absurde", "Si les Béatitudes sont faites pour les chemins de notre vie, le moins qu'on puisse dire est qu'elles n'ont rien à voir avec un code de la route. En effet, elles sont l'expression de l'amour. Elles n'apportent pas les solutions aux problèmes. Elles constituent un mystère, une réalité qu'on ne comprend qu'en commençant à la vivre et qui est une source, toujours nouvelle, de lumière. Elles ne sont pas un programme, un projet, une loi. Elles sont un appel. Elles sont une promesse. Elles sont un risque, aussi, le risque de la vie",

Fabrice Hadjadj (1971) : "Le temps m'entraîne à la patience et à la prière. L'espérance à quoi il m'oblige est remise de moi-même à une altérité radicale: elle brise mon orgueil et m'invite, dès à présent, à m'ouvrir aux autres et, par-dessus tout, à l'Autre sauveur".

 

Endeuillée, déchirée, à la recherche d'un sens à la vie, j'ai été accueillie, écoutée, acceptée avec mes larmes par les personnes de l'équipe de funérailles, chaleureuses et présentes dans la suite des jours. Au cours de  mon cheminement j’ai pu affermir mon espérance et ma foi en la Résurrection. Plus tard... beaucoup plus tard, il m'a été possible d'accepter de faire partie de cette équipe, dans l'espoir de donner à d'autres ce que j'ai moi-même reçu.

Dans notre paroisse Saint-Germain, ont  été célébrées, cette année, 50 obsèques dont 9 avec une Eucharistie. Lorsque la célébration est une bénédiction sans prêtre, l'Eucharistie est alors différée et toute la communauté  prie, ensemble, le dimanche suivant,  pour le défunt et sa famille.

L'équipe de funérailles est composée d'une quinzaine de personnes, missionnées par David, notre curé. La spécificité de  ce  service d'Eglise est sa pérennité tout au long de l'année, son caractère imprévisible et la nécessité d'une réponse rapide. C'est ce qui impose une équipe suffisamment nombreuse. Dès l'appel des Pompes funèbres annonçant un décès, deux membres de l'équipe, disponibles rencontrent la famille endeuillée, préparent et célèbrent les funérailles, en union de cœur et d'esprit avec cette famille.

C'est un moment important pour dire notre Espérance, notre foi en la Résurrection, et la tendresse de Dieu qui est venu pour chacun d'entre nous. La rencontre s'établit  assez souvent avec des personnes qui ont délaissé l'Eglise, mais sont dans une grande souffrance. La relation se crée, dans une atmosphère de confiance réciproque, relation  chargée d'émotion, et qui parfois se poursuit par  des liens d'amitié.

Les échanges entre les membres de notre équipe sont authentiques, ils permettent de partager nos peines et nos joies et d'échanger sur notre vie de foi. Par ailleurs, nous suivons des formations (souvent dans le cadre du diocèse) pour approfondir notre foi et enrichir nos rencontres avec les familles.

En ces jours, au cours desquels, chacun se souvient  plus particulièrement de ses proches décédés, nous sommes en union de cœur  et de prière  avec toutes les familles que nous avons accompagnées.

Un membre de l’équipe d’accompagnement des familles en deuil

… 135 jeunes de 6 à 18 ans
25 chefs et cheftaines, répartis en unités :

- 1 unité Farfadets (6 à 8 ans)
- 2 unités de Louveteaux /Jeannettes,  (8 à 11 ans)
- 2 unités de Scouts/Guides (11 à 14 ans)
- 1 unité Pionniers/Caravelles (14 à17 ans)
- 1 groupe de Compagnons (17 à 19 ans).

Nous avons 2 lieux de rencontre : l’un à Saint Germain et l’autre à Sainte Bathilde. Notre territoire couvre les trois paroisses de Châtenay et celle de Sainte Magdeleine au Plessis Robinson.

Quelques temps forts ont marqué l’année 2008/2009 :
- un week-end de groupe pour tout le monde à Bonnelles
- des week-ends campés dans chaque unité
- et bien sur les incontournables camps d’été !

Les camps d’été, un gros travail de préparation
Les louveteaux de Sainte Bathilde sont allés 8 jours en Normandie, ceux de Saint Germain ont campé 7 jours en Sologne.

De leur côté les scouts ont séjourné 15 jours en Alsace, où ils ont réalisé des installations pour monter leurs tentes dans les arbres, tandis que les pionniers étaient dans le midi 15 jours également pour leur camp-chantier.

La réussite de ces camps est toujours le fruit d'un gros travail de préparation (au moins 300 heures).

Tout commence par le choix des dates en fonction des disponibilités des chefs. Le choix du lieu de camp se fait par connaissance et doit toujours être visité avant la réalisation du « dossier de camp ».

Ce dossier, qui peut faire 30 pages, décrit en détail les activités, les temps spirituels, le budget, les formations des chefs…Il doit ensuite être validé par les responsables du mouvement. Enfin chaque camp nécessite une déclaration auprès de la Direction de la Jeunesse et des Sports.

Cette exigence de préparation permet aux chefs et aux enfants de partir à l'aventure dans les meilleures conditions, assure la réussite de ce temps fort d'où tous ressortent grandi avec d'inoubliables souvenirs.

Les chefs en prenant de telles responsabilités ont acquis une expérience que nul autre stage n'aurait pu leur donner. Les jeunes, de part le projet pédagogique qui leur a été proposé, en vivant dans la nature hors du contexte habituel, rentrent chez eux épanouis par la découverte et la mise en pratique des valeurs portées par la culture judéo-chrétienne que nous propose l'évangile.  Ils nous reviennent épuisés mais heureux d'avoir vécu cette expérience qui leur permet de redémarrer l'année plein de dynamisme.

Quand on demande à Xavier (21 ans), responsable de camp cet été, ce qu’il retire le plus de ces activités, il répond au fil des questions : « rendre les enfants heureux… on sent vraiment qu’on leur apporte quelque chose… c’est eux qui animent les veillées, les jeux, … beaucoup de créativité… qui fabriquent des choses avec les moyens du bord… On part dans la nature, mais on essaye presque d’installer un confort qu’on aurait chez soi, on prend le temps d’installer un camp correctement… ».

Rendre les enfants heureux ! Beau programme en effet…

Merci à ces chefs et à tous les adultes qui donnent temps et énergie dans ces projets éducatifs !
 

Connaissez-vous…
…le site INTERNET de notre paroisse ?*

A qui est-il destiné ? A tous ! Paroissiens, voisins, amis ou internautes anonymes en quête d’informations pratiques et spirituelles.  C’est une mine d’informations sur la vie de la paroisse, sur les événements proches ou plus lointains. De plus il ouvre sur d’autres sites (diocèse, Eglise en France et plus…).

Qu’y trouve-t-on ? Beaucoup de choses ! Par exemple, on y reprend les renseignements pratiques figurant au Petit Germinal (rubrique : Editorial ou page centrale), mais on trouvera aussi des enregistrements de conférences (rubrique : Découvrir et Ecouter), des photos, des documents à télécharger et des séquences vidéo (Saint Paul). Ou encore certaines publications importantes du diocèse (rubrique : Dossiers) et les publications libres du « Forum » ou de « Témoignages et Réactions » après revue.

Qui s’en occupe ? La mise à jour est faite quasiment chaque semaine, par le webmestre. Mais les contributions de chacun sont les bienvenues, en passant par le secrétariat paroissial (01 46 61 04 81) ou saint.germain@free.fr). Ce site se veut un outil vivant, qui fasse lien pour la communauté.

Pour conclure, annoncer l’Evangile aujourd’hui passe aussi par Internet. L’Eglise y est présente (voir les sites magnifiques dans les liens proposés), et sans doute jamais dans l’histoire, la découverte de la foi chrétienne et son approfondissement n’aura été plus simple d’accès. Le site de la paroisse de Saint Germain l’Auxerrois a pour seule ambition de s’inscrire pleinement dans cette annonce joyeuse.

Alors rendez vous sur www.saint.germain.free.fr et faisons vivre ensemble ce bel outil !


Pierre Peyrard
 

* Sans doute oui, puisque vous lisez ces lignes...